Les Lakers touchent le fond : 122-73 à Dallas, la plus grosse défaite de l’histoire de la franchise…!

Le 23 janv. 2017 à 00:20 par Bastien Fontanieu

lakers kobe bryant

Triste dimanche pour les fans des Lakers. Un jour qui était réservé à une légende jusqu’ici, mais qui devra désormais mentionner un cauchemar puisque les soldats de Los Angeles ont vécu la plus grande claque de l’histoire de la franchise, en perdant de 49 points à Dallas : voilà le talc, 122 à 73…

Le 22 janvier, personne ne pouvait y toucher. Personne, pas un seul être humain, pas un fan de basket ni même un touriste découvrant la balle orange. Pour quelle raison ? Les 81 de Kobe. Ou comme on le dit chez nous, la deuxième performance offensive la plus prolifique de l’histoire sur un seul match. Oui, le 22 janvier 2006 était gravé dans les mémoires et avait ce petit quelque chose d’unique, entre nostalgie et tristesse, entre exceptionnel et irrationnel. Les larmes qui coulent en voyant un homme de notre époque faire coucou à Wilt Chamberlain et ses 100 points, l’absurdité en observant un athlète mettre à terre toute une franchise, les 81 de Kobe c’était une planète à part. Et par conséquent, ce dimanche était plutôt réservé aux commémorations, aux célébrations et aux clins d’oeil du passé. Aux partages d’images, de vidéos, de témoignages devant ce moment aussi historique que positif. Dans la réalité cependant, et donc avec les Lakers de cette saison, un déplacement devait être géré, à Dallas. Une équipe que Luke Walton connaissait bien, mais dont il se souviendra pendant longtemps désormais, car l’entraîneur de Los Angeles vient d’y vivre une défaite sans précédent dans l’histoire de sa franchise.

122 à 73… soit 49… points… d’écart.

Une branlée sans nom, une tarte sans réponse, un massacre indescriptible, surtout qu’elle était administrée par une équipe franchement loin de représenter la crème de la crème cette saison. Les Mavs ? Avec tout le respect qu’on a pour Dirk, pour Rick Carlisle et pour Wes Matthews qui se blessait pendant le match, on ne parlait pas d’une Rolls Royce façon Golden State qui se ramenait en über-forme sur cette rencontre. Le problème, c’est qu’en face le désordre était total, l’envie absente et les leaders inconnus pour motiver les troupes. Orphelins de D’Angelo Russell, les jeunes Lakers voyaient Brandon Ingram intégrer le cinq majeur avec la balle dans ses mains. Osée comme stratégie, mais surtout peu payante puisque les Mavs suivaient Seth Curry dès le début de match pour creuser l’écart. Et encore, les 12 premières minutes étaient respectables, car les 12 suivantes furent mémorables dans le domaine de la domination, tout comme les 24 suivantes. Jugez plutôt : 29-22, puis 38-11, puis 23-22 et enfin 32-18 ! Même dans le garbage time, avec deux équipes qu’on définissait difficilement sur le terrain et un public qui regardait le match entre Packers et Falcons sur leur smartphone, l’écart continuait de grandir. Au passage, les fans de la franchise aux 16 titres peuvent être “contents”, car à quelques secondes de la fin du massacre la barre des 50 était clairement dépassée. Mais au final, ce ne furent “que” 49 points d’écart, un match que les Lakers aimeraient oublier mais qui restera tristement lié à un jour pourtant réservé à l’excellence jusqu’ici…

Il y avait le 22 janvier 2006 dans l’histoire des Lakers, il y aura désormais le 22 janvier 2017 à inscrire dans les livres. Kobe Bryant avait planté 81 points face aux Raptors, Nick Young et ses potes en ont mis 73 face aux Mavs. Et en perdant de 49 points, ils ont également offert la pire défaite all-time pour cette franchise légendaire. Un combo dramatique, pour une date pourtant intouchable.

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