Stephen Curry et Klay Thompson assomment Orlando : 14/22 du parking pour les Splash Brothers !

Le 22 janv. 2017 à 20:55 par Bastien Fontanieu

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Pour terminer la semaine des Warriors en beauté, Stephen Curry et son Splash Bro ont fait tomber la pluie sur le Magic d’Orlando : une victoire 118 à 98 qui ponctue sept jours de toute beauté.

On avait posé la question d’entrée, lundi dernier. C’était dans l’Overtime spécial Golden State, mais pas celui sur les difficultés en fin de match. Non, il était question de programme alléchant en une semaine, quatre rencontres pour quatre challenges différents, et une mission unique, celle d’atomiser la concurrence. Aujourd’hui, nous sommes dimanche, il fait froid mais les mains des hommes de Steve Kerr sont encore chaudes. Car après avoir aisément écarté le Magic dans la soirée, c’est un parfait 4-0 qui a été validé auprès de l’administration cette semaine, envoyant un message clair à la compétition. Il y aura peut-être des petites défaites, ici ou là, par manque de discipline ou fatigue, mais le ton de la deuxième partie de la régulière sera celui de la dictature, tous les soirs. Cleveland lundi, on s’en souvient encore pour le Martin Luther King Day, renvoyés avec une gifle sur la joue droite. Oklahoma City mercredi, pauvres fans du Thunder, voyant Kevin Durant leur faire la totale. Houston vendredi, avec un festival signé Draymond Green et la défense imposante de ses potes. Orlando enfin dimanche, les Splash Brothers s’occupant de la finition avec un petit air vintage.

Dans un registre similaire aux autres victoires, c’est-à-dire avec un troisième quart-temps autoritaire (42-24), les visiteurs se sont rassurés après une première période un peu molle. JaVale McGee faisait pourtant le boulot en début de match, une phrase qu’on n’avait pas prévu d’écrire durant notre existence, mais le Magic abusait des pertes de balles adverses pour s’offrir une bonne première période. Malheureusement pour les hôtes, Curry et Thompson y allaient de leur petit festival à distance, le phénomène prenant feu après la pause pendant que son frérot y allait à son rythme. Ce qu’il y avait, et ce qu’il y a de plus impressionnant probablement dans le niveau de jeu des Warriors actuellement, c’est dans cette adaptation qui a eu lieu en l’espace de 6 mois. Des doutes auraient pu s’installer, des critiques s’accumuler, mais Golden State est aujourd’hui une équipe imparable en défense, en attaque, dans son mouvement de balle et ses rotations. Au point même que l’absence de Shaun Livingston, ou d’un autre copain un soir, passe pour une anecdote. La suite sera bien évidemment surveillée d’un oeil, notamment avec le déplacement du 11 février à OKC et un chez les Spurs en mars. Mais jusque là ? Des semaines comme celle qu’on vient de vivre, entre aisance et insolence, entre efficacité et exemplarité.

C’était la première fois, depuis un match de mars dernier à Portland, que Curry et Klay s’offraient minimum 7 trois points réussis ensemble. L’équipe a peut-être changé, la hiérarchie aussi, mais la sanction reste la même : victoire des Warriors, victoire des Warriors, victoire des Warriors.

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