Meilleure Progression de l’Année 2016-17 : Giannis Antetokounmpo a une main sur le trophée, du coup on ne le voit plus

Le 02 janv. 2017 à 14:22 par Giovanni Marriette

Giannis Antetokounmpo bucks
Source : youtube

C’est parti pour ce premier point de la saison concernant le trophée de Meilleure Progression de l’Année 2016-17, lors duquel vous pourrez vous apercevoir que quelques unes de nos prédictions de début de saisons sont déjà très lolilol. Et comme on est sympas ? On vous les remet ici, mais tout doux sur les punchlines. On attaque direct avec quelques mentions, histoire de n’oublier personne parce que l’on vous entend déjà hurler d’ici.

Rudy Gobert, Wilson Chandler, Tim Frazier, Tobias Harris, Terrence Ross, Otto Porter, T.J. Warren, Kobe Bryant, ma tante et ton oncle. On rappelle également que le statut de sophomore reste un frein à l’obtention du MIP, d’où l’absence logique de quelques monstres. Vous aurez compris que l’on parle évidemment de Bruno Caboclo, mais passons tout de suite au classement.

Stats arrêtées au 31 décembre.

PlaceJoueurBilan du mois

10°

Kevin Love
Kevin Love

Wut ? Kevin Love meilleure progression ? On pose le stop tout de suite, “l’Amour” ne sera évidemment pas MIP cette saison et il ne le sera très probablement jamais. Sauf que Kevin mérite qu’on se penche sur son matricule cette saison, tant les progrès sont notables. Dans les stats bien sûr, mais aussi en défense et par sa capacité à être un danger permanent pour les adversaires de Cleveland, comme s’il n’y en avait pas déjà assez. Un quart-temps d’anthologie face aux Blazers et en règle générale des premiers quarts qui mettent les Cavs sur de bons rails, une attitude irréprochable et un jeu qui n’a peut-être jamais été aussi propre, tout ça méritait donc une attention particulière. Car si les Cavs sont aussi chauds, c’est en grande partie grâce aux progrès de Kevinou.

Stats 2015/16 : 16 points et 9,9 rebonds, à 41,9% au tir

Stats 2016/17 : 22 points et 10,9 rebonds, à 45,8% au tir

Clint Capela
Chocolat, Clint Capela

La raison de la stagnation de Clint est simple, le gamin est blessé au péroné et n’a joué que la première partie du mois de décembre. Pas de date de retour pour le moment et c’est bien dommage tant le début de saison était plein de promesses. Autoritaire au rebond, imposant en défense, Clint avait également commencé à profiter avec délectation des bienfaits du pick’n’roll aux côtés de Magic Harden. Très propre au moment de dérouler, capable de finir les alley-oops en très haute altitude, Clint est un amour de pivot et si les images les plus fréquentes de lui cette saison sont celles d’un poster reçu des mains animales de Russell Westbrook, c’est bien un gros + que l’on tamponne à côté de son nom depuis octobre. A poursuivre dès son retour, histoire d’aller gratter une ou deux places, comme avec les Rockets d’ailleurs.

Stats 2015/16 : 7 points, 6,4 rebonds et 1,2 contre, à 58,2% au tir

Stats 2016/17 : 11,8 points, 8 rebonds et 1,6 contre, à 64% au tir

Evan Fournier
Evan Fournier

Absent du lineup du Magic à trois reprises à la fin du mois, Evan n’en demeure pas moins le leader d’attaque de sa franchise cette saison. Au sein d’un roster parfois compliqué à décrypter, More Champagne a déjà fait péter le bouchon à de nombreuses reprises et si Elfrid Payton, Nikola Vucevic, Aaron Gordon ou Serge Ibaka peuvent parfois avoir des spasmes, c’est bien Evan qui représente la menace la plus dangereuse de Frank Vogel. Capable de sniper et de prendre un match à son compte dans le money time, appliqué en défense et ne forçant rien malgré un pourcentage qui reste encore à améliorer (36,5% du parking, 45,5 global), le Français prouve pour l’instant à ses dirigeants qu’ils ont fait le bon choix en le gardant en Floride. A confirmer, et on accepte aussi si jamais il décidait d’accélérer encore un peu plus le rythme.

Stats 2015/16 : 15,4 points, 2,8 rebonds et 2,7 passes

Stats 2016/17 : 17,8 points, 3 rebonds et 3,5 passes

Kemba Walker
Kemba Walker

Encore un à qui l’on ne pense pas forcément au moment de causer MIP. Pourtant, Kembaba a encore passé un cap immense cette année, celui qui fera d’ailleurs peut-être de lui un All-Star à l’Est. Finies les montagnes russes, Kemba Walker est aujourd’hui le patron des Hornets et ses skills couplés à sa constance font de lui un joueur solide +++ pour Steve Clifford. Parfois croqueur mais souvent clutch, leader dans l’âme, Kemba progresse d’année en année et les performances alignées jusque-là cette saison lui offrent donc un spot mérité dans notre MIP Rankings. #NBAVOTE mamène.

Stats 2015/16 : 20,9 points, 4,4 rebonds et 5,2 passes

Stats 2016/17 : 22,3 points, 4 rebonds et 5,4 passes

Isaiah Thomas
Isaiah Thomas

Même délire que pour son voisin du dessus, mais là on passe encore un level… Explosion statistique, records de franchise, record personnels en pagaille, leadership, frissons dans le public… Isaiah a tout pour lui et le lutin apparaitra d’ailleurs à coup sûr dans les discussions pour… le MVP. Pas pour l’avoir hein, mais juste poser son blase de 60ème choix aux côtés de ceux de LeBron James, Russell Westbrook, Kevin Durant, Kawhi Leonard ou James Harden. Et s’il continue sur sa lancée du mois de décembre, Isaiah pourrait bien gagner ici quelques places et aller se positionner pas loin de notre leader pour l’instant indéboulonnable. Parce qu’il nous vend trop de rêve, parce que les Celtics sont désormais son équipe, mais surtout parce qu’il a VRAIMENT progressé.

Stats 2015/16 : 22,2 points, 3 rebonds et 6,2 passes

Stats 2016/17 : 26,9 points, 2,5 rebonds et 6,3 passes

George Hill
George Hill

On aurait pu vous parler de Rudy Gobert, mais celui qui est le garant de la solidité du Jazz cette saison s’appelle bien George. 10-3 pour Utah avec l’ancien meneur des Pacers dans le lineup, 11-10 sans, la stat parle pour elle et elle est bien peu en comparaison avec les réels progrès de l’ancien blond par rapport à la saison passée. Auteur de sa meilleure saison en carrière, Mister George est LE joueur qu’il fallait à ces jeunes Jazzmen pour enfin devenir une place forte à l’Ouest. Meneur scoreur, adroit et playmaker, toujours juste ou presque dans la lecture de jeu et dans la gestion du tempo d’un match, l’ami Hill est la belle révélation de la rentrée et prouve ainsi qu’il fait encore partie des tous meilleurs meneurs de la Ligue. Solide.

Stats 2015/16 : 12,1 points, 4 rebonds et 3,5 passes, à 44,1% au tir

Stats 2016/17 : 18,8 points, 3,7 rebonds et 4,2 passes à 54,7% au tir

Zach LaVine
Trampoline, Zach LaVine

Trois équipes seulement peuvent se targuer de posséder en leur sein une triplette de mecs à plus de 20 points de moyenne. les fous des Warriors, les fous de Cleveland, et donc les fous de Minny. Et si pour KAT et Wiggo le processus était attendu, c’est une très belle surprise que nous a offert cette saison Zach LaVine. Repositionné poste 2 exclusif, Zachou envoie du lourd chaque soir ou presque, confirmant qu’il est bien plus qu’un simple dunkeur et qu’il est capable de mettre à sac n’importe quelle défense trop permissive. Un career high tout récent à 40 pions dont 25 à la mi-temps, une constance toute nouvelle chez lui, et voilà Tom Thibodeau tout heureux de pouvoir compter sur l’un des tridents offensifs les plus géniaux de la Ligue, le tout alors que les trois chatons ont, on le rappelle, à peine le droit de boire de l’alcool. A confirmer dans les prochains mois, mais on pourrait bien être en train d’assister à la naissance d’un sniper d’élite.

Stats 2015/16 : 14 points, 2,8 rebonds et 3,1 passes

Stats 2016/17 : 21,1 points, 3 rebonds et 3,2 passes

Harrison Barnes
Harrison Barnes
Il fallait s’appeler JaVale pour ne pas voir le coup venir. Mais en même temps, Harrison Barnes était dans l’obligation de passer la seconde car le simple fait d’avoir signé un contrat en or massif ne faisait pas systématiquement de lui un joueur solide. Sauf que l’ancien Warrior est bel et bien au rendez-vous et, après un léger passage à vide fin novembre, le voilà apparemment lancé et bien installé dans son rôle de leader offensif des Mavs. Les retours de Dirk Nowitzki et Deron Williams semblent lui avoir dégagé un peu de pression et Harrison joue diablement juste depuis une dizaine de jours. Agressif et capable d’être un danger de partout, le premier trimestre est donc validé, avec la mention “peut encore mieux faire”. Mais on rappelle que le gamin a quand même quasiment doublé ses moyennes, et on rappelle du coup… que ce n’est déjà pas mal. Là où on l’attendait donc, et c’est déjà très bien.

Stats 2015/16 : 11,7 points, 4,9 rebonds et 1,8 passe

Stats 2016/17 : 20,4 points, 5,5 rebonds et 1,3 passe

Dennis Schroder
Dennis Schröder

Sa seconde place ne tient qu’à une chose : le bilan des Hawks, meilleur que celui des Wolves ou des Mavs. Mais ne nous leurrons pas, la saison de Dennis est pour l’instant une belle réussite. Les stats ramenées à 36 minutes sont en baisse, mais le constat est trompeur car le meneur des Hawks réalise le même genre de perf avec une pression supplémentaire, celle d’un meneur titulaire devant garantir le beau jeu d’une équipe dont les Playoffs sont l’objectif. Pas mal pour un garçon de 23 ans, qui commence à aligner de plus en plus souvent de sacrées performances en attaque tout en étant loin d’être ridicule en défense. Les pourcentages sont en hausse, les responsabilités aussi, tout va donc bien dans le meilleur des mondes pour le petit meneur teuton, et cette deuxième place a presque des airs de victoire tant le leader de notre classement a pris quelques envolées d’avance…

Stats 2015/16 : 11 points, 2,6 rebonds et 4,4 passes

Stats 2016/17 : 17,5 points, 2,9 rebonds et 6,2 passes

Giannis Antetokounmpo
Giannis Antetokounmpo

Les superlatifs commencent à manquer pour celui qui réécrit chaque soir la logique statistique. Bien parti pour devenir l’un des trois hommes ever à finir une saison avec deux contres et deux steals de moyenne (avec Hakeem et… Gerald Wallace), Giannis Antetokounmpo est ce genre de mecs dont les perfs ne peuvent être imaginées à l’avance. 10 contres ? Yes, he can. Un triple-double ? Déjà fait depuis longtemps et pas qu’une fois, on parle plutôt de quadruple. 40 points ? Monsieur a pointé récemment à 38. 20 rebonds ? 20 passes ? Oui, oui et oui. Oui, car le Freak est capable d’absolument tout sur un parquet dans un boxscore, en témoigne une ligne de stats joliment embellie cette saison. Les Bucks commencent à ressembler à quelque chose et cela sans Khris Middleton on le rappelle, et Giannis est l’une des raisons pour lesquelles on se lève la nuit, ses eurosteps lancés du milieu de terrain et souvent ponctués d’un tomar de sourd nous enjaillent comme jamais. Est-il intouchable pour le moment parmi les meilleures progressions de la saison ? La réponse est un oui. Un énorme oui.

Stats 2015/16 : 16,9 points, 7,7 rebonds, 4,3 passes, 1,2 steal et 1,4 contre

Stats 2016/17 : 23,8 points, 8,9 rebonds, 5,9 passes, 2 steals et 2 contres

C’est tout pour cette deuxième halte de la saison, rendez-vous début février pour faire le point sur nos loulous, juste avant une belle pause étoilée à New Orleans. Tchuss.