Les Blazers font une grave erreur : Denver et Sacramento sont bien dans la course aux PO

Le 22 déc. 2016 à 08:27 par Bastien Fontanieu

Playoffs
Source image : Greenroom

Encore une défaite à la con, encore une défaite qui aurait pu être évitée, mais décidément ces Blazers font beaucoup de choses à l’envers : une attitude sans répercussions aujourd’hui, sauf que demain…

La dernière boulette offerte par C.J. McCollum et ses potes ? C’était cette nuit, face aux Mavs, bons derniers de la Conférence Ouest et qui se sont enfin sauvés du fond de la piscine. Oui, Dallas a gagné au Moda Center, alors que Portland avait tout ce qu’il fallait pour dominer à la maison. Une rencontre chaotique la veille, durant laquelle un certain DeMarcus Cousins avait planté 55 points, un public impatient de pousser ses soldats, et surtout – très important – un adversaire loin des Playoffs, ce qui pouvait donc représenter une plateforme idéale afin de se redresser. Sauf qu’au lieu de saisir cette foutue opportunité et faire un minimum le job, les Blazers ont offert une première mi-temps pathétique et n’ont pas pu se rattraper après la pause. Secoués par quelques huées venant de leurs propres fans, les artilleurs de Terry Stotts se faisaient balader par des  Mavs bien plus concentrés et sérieux, Seth Curry et compagnie menant 62 à 38 à la pause. Oui, oui oui, 62 à 38 à la pause, un écart suffisamment honteux pour que Neil Olshey (General Manager de la franchise) et Stotts passent une gentille soufflante pour que tout le monde se mette au travail. Dans l’idée, pourquoi pas, mais dans l’exécution ? Trop tard. Avec un écart conséquent et une fin de match mal gérée, Portland devait logiquement s’imposer et ajoutait un caillou de plus dans ses godasses.

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Le problème, c’est que même si nous ne sommes qu’en décembre, et même si la Conférence Ouest a assez de place pour offrir un siège à Portland dans son Top 8 à la fin du mois d’avril, toutes ces conneries empilées commencent à créer un sacré merdier, et qui pourrait contrarier Lillard et ses potes au moment de se qualifier. Aujourd’hui, les Blazers sont assis sur le huitième spot avec 13 victoires pour 18 défaites, ce qui laisse encore un minimum d’amour-propre aux soldats de l’Oregon. Seulement, pendant que les matchs mal terminés s’enchaînent et que les belles opportunités sont gâchées, d’autres écuries se mettent au boulot et comprennent le grind que la régulière propose. Des écuries comme celle de Sacramento (12-17) qui possède un pivot capable de leur marcher dessus et de faire la différence début-avril, mais également celle de Denver (12-17) qui a assez de profondeur de banc pour pouvoir palier à des absences. Et c’est sans mentionner un groupe comme celui de New Orleans (10-21), qui retrouve petit à petit son basket et pourrait tout à fait squatter la course. Assis en huit, Portland doit malheureusement comprendre qu’un vrai écart s’est déjà creusé entre le Top 7… et le reste. Et ici, le but n’est pas de punir définitivement les Blazers en mettant un terme à leur saison, loin de là. Après tout, d’un pur point de vue talent, la paire Damian-C.J. suffit pour faire trembler la concurrence et réaliser un run décisif. Cependant, toutes ces petites rencontres perdues et conneries emmagasinées peuvent laisser place à des pépins moins faciles à gérer (blessure d’un membre précieux du cinq majeur, transferts), et l’addition pourrait soudainement être salée en avril. Du genre très salée, comme le popcorn dégusté devant la télé pendant les Playoffs…

Avec une huitième défaite en neuf matchs et un groupe qui avait l’air de vouloir changer de sport hier soir en première mi-temps, les Blazers sont certes capables de se ressaisir et de proposer du beau basket en 2017, mais plus les jours passent et plus la concurrence se frotte les mains. Car s’il y a la possibilité de faire tomber un gros du Top 8 début-avril, nombreuses seront les armées qui se porteront volontaires pour aider à la tâche.


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