Anthony Davis est injouable : 35 points, 16 rebonds, 5 contres, les Pacers n’ont rien pu faire

Le 16 déc. 2016 à 04:50 par Bastien Fontanieu

Anthony Davis

Alors qu’il traînait au score sur la rencontre et que son équipe commençait à manquer d’énergie, le franchise player des Pelicans a justifié son statut en mettant sa région sur ses épaules : money-time XXL, victoire au bout, Anthony Davis était assez énorme hier soir.

Dans un duel particulièrement excitant avec Myles Turner, la pépite d’Indiana ne baissant pas le regard face à l’imposant intérieur de New Orleans, AD savait qu’il allait devoir fournir plus que d’habitude s’il souhaitait l’emporter, et notamment effacer la dernière défaite frustrante au finish face aux Warriors. Un dernier quart-temps qui avait créé quelques cauchemars chez le phénomène formé à Kentucky, sauf que cette fois les rôles devaient changer et Davis voulait avoir celui du bourreau. Du coup, dans ce money-time qui voyait New Orleans galérer à passer définitivement devant, c’est bien Anthony qui faisait le plus gros du boulot, en alliant intimidation défensive avec punition offensive. Un contre sur un extérieur des Pacers, finition dunk avec la faute de l’autre côté du terrain. Un bon stop contrôlé avec un rebond, tir à trois points sans trembler de l’autre côté du terrain. Et dans ce retournement de rencontre qui prenait place sous les yeux de Paul George et compagnie, les visiteurs du soir ne pouvaient rien y faire. PG en premier d’ailleurs, qui conservait un regard perdu dans cette fin de match laissée à l’adversaire.

Mais si Anthony Davis était solide dans sa production individuelle, terminant sa partie avec 35 points, 16 rebonds et 5 contres, à 11/24 au tir, 2/3 de loin et 11/15 aux lancers, l’ailier-fort n’était pas le seul responsable de la belle victoire des Pelicans. Le monosourcil pouvait notamment compter sur le meilleur match de Buddy Hield dans sa jeune carrière, le sniper claquant un troisième quart phénoménal et lui permettant de terminer la partie avec 21 unités. Ajoutez un Jrue Holiday tout en contrôle, la bonne défense des cols bleus comme Solomon Hill et E’Twaun Moore, et vous obtenez ce genre de victoire mal embarquée à la base puis bien verrouillée au finish. Une des autres belles satisfactions de la soirée, même si celle-ci n’était pas numérique, concernant le retour de Tyreke Evans sur les parquets, après plusieurs semaines passées à rester éloigné des terrains. Si sa reprise a été aussi discrète que peu productive, le vétéran sait qu’il sera attendu au taquet par son équipe car celle-ci manque souvent de création offensive et Davis ne peut réaliser des exploits tous les soirs. Alvin Gentry commence donc à avoir un effectif quasiment complet, de quoi entamer 2017 avec un peu d’enthousiasme. Oui oui, vous avez bien lu, des Pelicans quasiment au complet…

Plus énervé que jamais par la fin de match laissée entre les mains des Warriors ce mardi, Anthony Davis a répondu en tabassant la raquette des Pacers et en offrant une fin de rencontre exceptionnelle. Il faudra continuer à agir ainsi, car les Pelicans n’iront qu’à la vitesse de leur monstre.
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