Les Rockets écrasent les Lakers à domicile : 134-95, le plus gros blowout dans l’histoire du duel

Le 08 déc. 2016 à 06:07 par Bastien Fontanieu

Playoffs
Source image : 9GAG

Joli cadeau offert par la bande à James Harden ce mercredi, pour la première visite des Lakers dans ce coin du Texas cette saison : une immense claque dans la gueule de Luke Walton et ses gosses, 39 points d’écart…

Ayé, on l’a, le plus gros écart de l’histoire. Comme certains statisticiens ont pu le confirmer dans la nuit, la franchise de Los Angeles et celle de Houston s’étaient affrontées à 211 reprises au fil des décennies, mais aucun match n’avait été aussi hardcore que celui joué hier. Une anecdote à la con, certes, mais qui représentait assez bien la situation des deux équipes à l’heure actuelle, et l’état de forme de chaque joueur. En commençant par Eric Gordon, qui mène aujourd’hui assez largement la course pour le trophée de Sixième Homme de l’Année. Le sniper s’est offert un nouveau carton en plantant 26 points en sortie de banc, et avec 8 bombes rentrées à distance sur 12 tentées le joufflu s’est même offert la plus belle perf de l’histoire des Rockets, pour un remplaçant. De quoi confirmer son magnifique début de saison et permettre à James Harden d’enlever le pied de la pédale d’accélération, le barbu claquant 25 points en 30 minutes mais en ne prenant que 14 tirs. Une soirée idéale pour les fans de Houston, eux qui voyaient l’écart grimper quart-temps après quart-temps tandis qu’en face le pauvre Luke Walton se grattait le crâne. Que faire face à cette cylindrée offensive quand on manque de joueurs ? Pas grand chose. Et que faire pour la suite ?

Car si l’entraîneur californien a régalé la cité des anges en réalisant un premier mois de rêve pour la franchise aux 16 titres, le soufflet est vite retombé puisque les Lakers restent sur 4 défaites consécutives, ainsi que 7 défaites sur les 9 derniers matchs. Rien de bien étonnant quand on sait que l’effet de surprise allait forcément retomber et que le menu des adversaires allait vite se corser, mais Luke va devoir accrocher sa ceinture car c’est maintenant que le plus dur va venir. Lorsque son équipe commence à fatiguer et cherche des excuses, qu’il manque des cadres comme Nick Young ou D’Angelo Russell, que les adversaires se baladent et qu’il faut claquer des back-to-backs, c’est là que Walton va devoir faire preuve de ses plus grands tours de magie. Même si l’objectif reste le même pour les Lakers cette saison, progresser petit à petit en développant une nouvelle identité dans la franchise pour les années à venir, il faut garder le groupe sous sa main et ne pas laisser chacun partir dans son coin en espérant pouvoir sauver le collectif. Car s’il y a bien une chose que le vestiaire de L.A ne possède pas, c’est un All-Star à qui filer la gonfle dans les moments chauds. Si les Lakes veulent remporter des matchs cette saison et par la suite, de façon régulière, ce sera collectivement, comme on a pu le voir précédemment. Certes, les éruptions offensives de Clarkson ou Lou Williams feront leur apparition, mais de là à adopter ce modèle ? Non, Walton n’a pas signé pour ça et il est en train de voir le dark side du job. C’est à lui de redresser son groupe, et aux jeunes de l’écouter.

Une branlée de près de 40 points ne fait jamais plaisir, mais il faut aussi passer par là pour grandir. On commence à s’essouffler côté Lakers, le programme à venir (Suns, Knicks, Kings, Nets et Sixers) pourrait redonner le sourire à Luke et ses gosses.

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