Les Bucks régalent : triple-double de Giannis et carton pour Jabari, sympa la preview du turfu

Le 08 déc. 2016 à 05:37 par Bastien Fontanieu

Bucks giannis jabari
Source image : @Bucks

Après une défaite sur le fil face aux Spurs cette semaine, les hommes de Jason Kidd se sont bien repris en battant Portland à domicile, derrière le tabassage de ses deux jeunes stars : Parker et le Freak !

Ils n’ont pas encore tous les deux 22 ans, et pourtant ils commencent déjà à comprendre comment bien finir leurs rencontres. Giannis soufflait ses bougies ce mardi, tandis que Jabari restait sur ses 21 ans, mais hier soir l’ailier était plutôt sur son 31 en écoeurant la défense des visiteurs grâce à son culot et son explosivité. Alternant entre le très chaud et le assez froid, Parker s’est offert 27 points devant son public, ce qui représente sa troisième plus grande performance offensive de la saison. Et le timing ne pouvait être meilleur, car à ses côtés Antetokounmpo était davantage en mode couteau-suisse que scoreur-fou, le phénomène y allant de son deuxième triple-double de la saison : 15 points, 12 rebonds, 11 passes, 2 interceptions et 4 contres. D’ailleurs, en validant ce nouveau TD en carrière, le septième au total, Giannis s’est rapproché d’un certain… Kareem Abdul-Jabbar, lui qui est encore tout en haut de la franchise du Wisconsin au nombre de triple-doubles réalisés en carrière. Le pivot en avait claqué 8 avant de déménager à Los Angeles, Antetokounmpo vient de verrouiller son septième donc, après avoir fêté ses 22 ans il y a deux jours. Flippant ? Flippant.

Mais là où le duo excitant de Milwaukee a fait plaisir hier soir, tout comme le collectif proposé par Jason Kidd, c’est que dans un dernier quart-temps où Portland entamait une tentative de comeback, les gamins n’ont pas craqué. Non, eux qui ont à peine l’âge pour commander une bière chez l’Oncle Sam, eux n’ont pas tremblé du poignet et ont continué à agresser l’adversaire en le faisant payer pour son nouvel effort passif en défense. C’était un gros trois de Matthew Dellavedova, des lancers provoqués par Greg Monroe, une contre-attaque entamée par Jabari ou la polyvalence de Giannis et ses précieux lancers en fin de rencontre, tous ces petits gestes qui montrent l’évolution d’un groupe et une maturité plus grande. L’an passé ? Ce genre de situation menait à une sorte de hero ball, de laissez-moi nous sauver qui ne menait nulle part. Cette fois, c’est davantage collectivement que les Bucks ont essayé et essaient de s’en sortir, ce qui a sauvé la franchise plus d’une fois cette saison. Du coup, en validant un nouveau succès à domicile, la bande à Beasley a confirmé son beau début de campagne en verrouillant la 5ème place à l’Est avec 11 victoires pour 9 défaites. Pas le bilan le plus exceptionnel du circuit, ce qui montre aussi la beauté de notre chère Conférence Est, mais en comparaison avec l’année dernière et en connaissant les attentes des fans, c’est tout bon pour le moment du côté des Bucks.

Jabari Parker et Giannis Antetokounmpo savent qu’ils représentent le présent tout autant que l’avenir de leur franchise. Dans leur progression individuelle constante vient aussi une notion collective qui fait plaisir à observer, et s’est notamment confirmée hier soir. Être serein en fin de match, c’est la marque des grands, ou des petits qui deviennent grands.

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