Orlando s’impose à San Antonio, 95-83 : les gros athlètes face aux Spurs, ça fonctionne

Le 30 nov. 2016 à 08:16 par Bastien Fontanieu

Orlando
Source image : NBA League Pass

Pour la première fois depuis 2009, le Magic s’est imposé chez les Spurs grâce à une recette qui a déjà fait ses preuves ces dernières années : une domination athlétique et un effort de 48 minutes, y’a que ça de vrai.

Si Serge Ibaka est considéré comme un Spurs killer depuis la nuit des temps, ce n’est pas pour rien. L’ex-joueur du Thunder avait réalisé des performances phénoménales dans le Texas, que ce soit en saison régulière comme en Playoffs, et le déplacement de son équipe chez Tony sonnait comme une belle occasion de se reprendre. Car pour un Magic qui avait perdu 4 matchs de suite contre des équipes pourtant abordables, se rendre chez les Spurs aurait pu en faire flipper plus d’un mais pas les athlètes d’Orlando, surtout l’Espagnol. Et Frank Vogel était le premier à vouloir faire passer le message à son équipe, lui qui cherche encore ses rotations actuellement aux commandes de sa nouvelle franchise : peut-être qu’on va continuer à attaquer dégueulassement, mais si c’est le cas, assurons-nous au moins de défendre comme des morts de faim. Un discours qui avait déjà résonné dans les oreilles de ses poulains lors des deux dernières victoires validées à domicile (82 points pour les Pelicans, 87 points pour Dallas), et qui prenait vie encore une fois dans un effort collectif sérieux et on the road. 

Forcer 18 balles perdues chez les Spurs, ce  n’est pas rien. Et les limiter à 20% du parking non plus, si on regarde au-delà des terribles 37% de réussite au tir général pour l’armée texane. C’est justement dans l’activité physique et cette capacité à pouvoir compter sur des bonhommes comme Gordon, Biyombo ou Ibaka, qu’Orlando a pu valider une belle victoire. Certes, l’attaque était encore une fois particulièrement crade, entre situations inexplicables sur demi-terrain et spacing à faire tomber Mike D’Antoni dans un coma profond. Mais pendant ce temps d’adaptation et cette recherche des bonnes combinaisons qui demandera encore un peu de patience, les athlètes du Magic ne pouvaient pas trouver d’excuses en laissant des équipes comme Milwaukee, Miami ou Détroit leur mettre la centaine cette saison. Le calcul est d’ailleurs assez simple et la statistique représentative du plan de route que Vavane et ses potes doivent adopter : lorsqu’un adversaire a planté minimum 100 points cette saison sur le Magic, il est reparti quasi-automatiquement avec la victoire (6 fois sur 8). La première mission est donc simple pour la franchise de Floride et elle a les soldats pour, il faut étouffer les adversaires en mettant une pression permanente sur leur attaque. Une fois que ce type d’attitude est adopté ? Même les pires attaques peuvent l’emporter, surtout à l’Est où la course au Top 8 est assez ouverte.

Le roadtrip du Magic démarre de la meilleure manière, avec un beau succès en déplacement chez des Spurs décidément peu convaincants à la maison. Tant pis pour eux, tant mieux pour Orlando : le plan de jeu défensif a été respecté pour l’emporter à San Antonio.

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