Kyle Lowry confirme : son poignet va bien mieux, 6/6 du parking pour le pitbull des Raptors

Le 29 nov. 2016 à 06:09 par Bastien Fontanieu

Kyle Lowry
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Inquiétant depuis le début de saison, d’un point de vue individuel, le meneur des Raptors a enchaîné deux matchs efficaces au tir et dans la distribution, ce qui doit rassurer aujourd’hui ses nombreux fans.

Battre les Bucks et les Sixers n’est certainement pas un gage de solidité et d’assurance pour tenter de fonder le moindre jugement long-terme, mais lorsqu’on tire aussi mal que Kyle sur ce début de saison, n’importe quelle soirée positive est bonne à prendre. En effet, grâce au mode fuego de DeRozan depuis un mois, la franchise canadienne maintenait son rythme de croisière derrière Cleveland, avec quelques succès intéressants à l’extérieur et une bonne gestion des adversaires à domicile, mais les hommes de Dwane Casey n’arrivaient pas à effectuer de véritable run sur plusieurs rencontres, ce genre de série qui peut vous permettre de vous détacher du groupe de tête et ainsi permettre à chacun de se foirer un match ou deux. Et le premier à en chier sur ce début de campagne côté Raptors ? Lowry, meneur All-Star sans véritable contestation, médaillé olympique et chef de l’armée canadienne. Avec des pourcentages en baisse à distance (35,1%) comme au général (40,1%) et un nombre de balles perdues en hausse (3,1), la dernière saison contractuelle du pitbull ne démarrait pas de la meilleure des façons et les sourcils commençaient à froncer chez Céline Dion. Il fallait donc que deux ou trois performances positives s’enchaînent, pour que la machine démarre enfin.

Et après avoir claqué un sympathique match à 7/13 au tir face aux Bucks dont 4/6 de loin, le vétéran a validé cette victoire avec un beau carton ce lundi, contre des Sixers exténués par leur beau combat de la veille face aux Cavs : 24 points, 4 rebonds et 8 passes, à 7/9 au tir dont 6/6 de loin, chaque ficelle était un soulagement pour le meneur comme pour son coach car jusqu’ici ce genre de soirée n’était pas encore arrivée. La preuve ? Avant ces deux dernières rencontres, Lowry n’avait offert que deux matchs… à plus de 50% de réussite au tir, un calvaire d’automne qui faisait forcément douter le joueur. Heureusement, un combo d’équipes hors du Top 8 serviront peut-être de déclic pour lui, ainsi que pour son équipe puisque les Raptors veulent retrouver leur solide place de dauphin derrière les Cavs à l’Est. Et malgré toutes les bonnes intentions des Valanciunas, DeRozan, Ross et compagnie, ce spot privilégié ne pourra être conservé que si le meneur All-Star offre une saison solide à la tête de son équipe, loin des standards proposés jusqu’ici. Bonne nouvelle pour les fans canadiens, Toronto jouera 7 de ses 9 prochaines rencontres à domicile et ce home run à l’approche de Noël sera idéal pour aller taquiner les Cavs en tête.

Malgré tout l’amour qu’on a pour DeRozan et ses progrès dans sa sélection de tirs, les Raptors restent une équipe dépendant énormément de la forme comme de la méforme de Kyle Lowry. Lorsque le meneur va, tout va : à lui de confirmer ceci en cartonnant son mois de décembre.

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