Sergio Llull met un vent à la NBA : le sniper de la Roja ira jusqu’au bout de son contrat avec le Real

Le 26 nov. 2016 à 16:34 par Benoît Carlier

sergio llull
Source image : Youtube/ACB

Lié aux Rockets depuis 2009, Sergio Llull se sent bien en Europe et n’a pas l’intention de traverser l’Atlantique pour l’instant. Quand la paëlla deviendra un plat national aux Etats-Unis, peut-être qu’il reconsidèrera la situation mais en attendant la NBA peut aller se brosser.

Sélectionné en 34è position de la Draft par les Nuggets en 2009, le meneur de la Roja avait vu ses droits directement rachetés par Houston dans la foulée pour 2,25 millions de dollars. Mais confortablement installé au Real Madrid, il avait préféré continuer d’alimenter les Top 10 de l’Euroligue avec des tirs clutch au buzzer plutôt que de cirer le banc dans le Texas. Sept ans plus tard, il n’a toujours pas changé d’avis comme il l’a déclaré à Cope.es cette semaine (traduit en anglais par Jorge Sierra de HoopsHype).

“Je suis sous contrat avec le Real Madrid jusqu’en 2021 et je compte bien aller jusqu’au bout.”

Pan, les Rockets peuvent quasiment tirer un trait sur les services du sniper espagnol qui aura 33 piges au terme de son engagement actuel chez les Merengue. À moins que ça ne soit qu’une stratégie de l’homme aux quatre L pour négocier un meilleur contrat en NBA. Toujours est-il que selon les derniers bruits de couloirs, il se murmure que Houston comptait régler le buyout au club de la capitale pour s’offrir Sergio Llull l’été prochain. Daryl Morey devra donc être plus convaincant que jamais s’il veut revenir du Vieux Continent avec un nouveau meneur dans ses bagages en juillet. En attendant, Mike D’Antoni se débrouille très bien avec James Harden et Patrick Beverley pour mettre le jeu en place puisque les Rockets possèdent la cinquième meilleure attaque du pays et se positionnent quatrièmes à l’Ouest avec un bilan positif de 10 victoires pour 6 défaites.

Dans la catégorie des meneurs étrangers avec quelques rides sur le front, on se rappelle que Pablo Prigioni était passé par la case Houston à l’âge de 37 ans et après avoir joué toute sa carrière en Europe et notamment à… Madrid. Peut-être qu’on aura le droit à sa version espagnole dans quelques années, avec un peu plus de cojones dans le money time et plus de cheveux sur la tête.

Source : NBC Sports


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