Anthony Davis fait la bise à Karl-Anthony Towns : 45 points, 10 rebonds et victoire, c’est qui le boss ?

Le 24 nov. 2016 à 08:37 par Bastien Fontanieu

Anthony Davis
Source image : NBA League Pass

Après un match moyen à Atlanta mais soldé par une win, le phénomène de Louisiane retournait à la maison avec une mission de taille : rappeler aux talents d’en face qui est le patron. Double-objectif réussi puisque Davis a fait du sale, et a terminé la soirée avec la victoire (117-96).

C’est un sujet qui faisait et fait souvent débat, au moins une fois par mois, chez les fans. Devant l’arrivée de nouveaux joueurs exceptionnels à l’intérieur, qui est le projet le plus prometteur ? Certains penchent pour Joel Embiid, d’autres sèchent leurs larmes devant Kristaps Porzingis, les plus solides restent aux côtés de DeMarcus Cousins et les nouveaux se rangent derrière Karl-Anthony Towns. Mais en visite chez le monosourcil le plus intimidant de la planète basket, KAT et ses copains ont davantage miaulé que ronronné ce mercredi, Davis profitant de la scène mise en place pour faire la totale aux Timberwolves. Question de hiérarchie chez les Wildcats ? En tant qu’ancien protégé de John Calipari à Kentucky, Anthony savait qu’il devait rappeler à Towns comment les choses se passent dans les raquettes actuelles, et plus qu’une question individuelle il fallait prolonger la bonne passe des Pelicans depuis plusieurs rencontres. C’est donc un troisième match au-dessus des 40 points et 10 rebonds qui a été offert par AD hier soir, une performance que le reste de la NBA a réalisé… trois fois.

45 points, 10 rebonds, 3 passes, 2 interceptions et 1 contre, à un exceptionnel 17/27 au tir tout en ajoutant 9 lancers rentrés sur 10 tentés, c’était le Anthony Davis qu’on aimait et qui jouait à son rythme face à des enfants ce mercredi. Double-couverture, triple-couverture, il n’y avait pas grand chose à faire contre ce monstre aux tentacules infinies, qui pouvait enchaîner un floater avec un tir à trois points, un gros rebond puis deux lancers grattés. C’est cette abnégation, et la bonne santé du joueur, qui font la bonne forme de New Orleans depuis deux semaines : 6 victoires sur les 8 dernières rencontres, 4 de suite en comptant celle d’hier soir, soudainement Alvin Gentry dort bien mieux ! Il faut dire que le retour de Jrue Holiday a apporté une balance déjà évoquée entre le premier et le second cinq, tout comme la production des Terrence Jones et Langston Galloway en sortie de banc. Ce bel équilibre permet aux Pelicans de proposer 48 minutes de basket correct, de quoi augmenter leurs chances de succès plutôt que de devoir se reposer sur les larges épaules de leur All-Star. La défense a elle aussi revu ses standards puisque cette seconde victoire a été obtenue en limitant l’adversaire sous la barre des 100 points, Andrew Wiggins cherchant encore son poignet dans le vestiaire (2/19 au tir).

Les Pelicans sont en grande forme, et leur meilleur joueur est forcément au milieu de ce beau soleil installé en Louisiane. Si Anthony Davis a dit qu’il voulait réinstaller son équipe dans le Top 8 de l’Ouest, ce n’était pas pour faire genre : en continuant à produire ainsi avec ses coéquipiers, le monosourcil pourrait bien y arriver…

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