Les Warriors nettoient Toronto : 65 points pour Stephen ‘Vincent’ Curry et Kevin ‘Jules’ Durant

Le 17 nov. 2016 à 07:07 par Bastien Fontanieu

Kevin Durant Stephen Curry Pulp fiction
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En visite chez les Raptors pour une Drake Night finalement transformée en Fake Night, les Warriors ont fait leur boulot et sont repartis peinards, avec la victoire (127-121).

Qu’on ne s’y trompe pas, et que le score ne vous mène pas en erreur. Il y avait un vrai bel écart entre Toronto et Golden State ce jeudi, assez évident et confirmant l’historique partagé par ces deux franchises. D’un côté, les hommes de Dwane Casey devaient faire avec la défaite de la veille. Ce malencontreux revers chez les Cavs, alors que Terrence Ross et ses potes étaient à deux doigts de faire tomber l’ogre de l’Ohio. Obligés de devoir prendre l’avion dans la foulée et gagner quelques heures de sommeil, les soldats canadiens n’avaient pas trop le temps de bader sur cette défaite car les Warriors étaient en ville. De l’autre côté justement, Golden State. Et son aisance au Air Canada Centre, malgré le match serré de l’année dernière qui était d’ailleurs un des plus beaux de la saison. Hélas, le scénario était bien différent, malgré un premier quart-temps assez engagé. Car habituellement propulsés par leur banc, les Raptors se sont effondrés avant de retourner au vestiaire (32-15) et la plus grosse claque était alors donnée : une dizaine de points d’avance pour les Warriors, too much avec des visiteurs prêts à accélérer et des hôtes dont le moteur était en surchauffe évidente.

Du coup, la balade ne pouvait être qu’exquise pour les deux meilleurs scoreurs de Golden State, Curry et Durant plantant 65 points dans tous les registres possibles et imaginables (21/40 au tir, 6/17 de loin, 17/19 aux lancers). Le meneur dans le premier quart, l’ailier dans le second, le ping-pong était succulent. Soutenus par les efforts de McCaw, Iguodala et Draymond, les deux gâchettes prenaient un malin plaisir à rappeler aux Raptors qui dominaient le game. Non, DeRozan n’est pas le meilleur attaquant de la Ligue, peut-être le plus prolifique mais certainement pas le plus fort : voilà le constat qui était notamment envoyé par Vincent et Jules, eux qui avaient laissé leur costard le temps d’un soir mais avaient tout de même bien rechargé leurs flingues. Avec un écart sautillant autour des 15 à 20 points, sans véritablement paniquer puisque le volant restait entre les mains de Steve Kerr, les Warriors se faisaient même des petits kiff improvisés, comme une olive envoyée en l’air pour JaVale McGee ou une belle défense de leur rookie ponctuée par un contre. Idéal avant de se rendre à Boston, où là aussi un groupe actuellement exténué devra faire de son mieux. Pour le moment, tout va bien chez le dernier vainqueur de la Conférence Ouest et les petites escales à l’Est sont aussi plaisantes qu’envisagé. Lorsque les vrais gros tests pointeront leur nez, il faudra voir quelle type de production sera offerte par les deux héros de Pulp Fiction, et comment le banc agira en cas de besoin urgent.

Next stop, Boston, Massachusetts. Ce vendredi, Durant et Curry seront attendus de pied ferme, dans un potentiel piège qui pourrait nous offrir un grand match. L’occasion parfaite pour que Draymond et Klay claquent leur performance de la semaine ? Affaire à suivre…

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