Les Sixers achèvent Washington à la maison : no Joel Embiid, no process mais no problem !

Le 17 nov. 2016 à 06:01 par Bastien Fontanieu

Sixers
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Sans le pivot préféré de toute la Pennsylvanie hier soir, les hommes de Brett Brown ont tout de même su l’emporter en montrant un vrai contrôle et une belle maturité en toute fin de rencontre (109-102).

On ne parlera pas de Washington, du moins on en parlera dans un long dossier réservé à Scott Brooks et à sa bande, car la défaite d’hier était encore un signe montrant le manque de contrôle du coach sur ses joueurs et l’incapacité des cadres à pouvoir s’en sortir sans trembler. Ce mercredi au Wells Fargo Center, les Wizards se ramenaient en ayant eu quelques jours de repos, de quoi se concentrer sur le match de la semaine et assurer le minimum. Le strict minimum ! Une victoire, chez la pire équipe de toute la Ligue, qui était privée de son pivot camerounais. La mission n’était pas impossible, loin de là, et pourtant… même celle-ci fût loupée. Mais, comme mentionné plus haut, on en parlera plus tard. Car les fleurs doivent revenir aux jeunes Sixers aujourd’hui, et à Brett Brown qui affichait un sourire évident après ce second succès de la saison. L’entraîneur le disait lui-même, ses jeunes ont montré une vraie belle solidité dans les moments chauds, alors que la plupart du temps l’inexpérience prend place et l’adversaire en abuse avec joie. Sauf que ce mercredi, Philly avait envie de profiter de la méforme des Wizards et c’est exactement ce qui s’est produit, avec une victoire arrachée jusqu’au finish.

Doit-on forcément féliciter Richaun Holmes, qui a rentré le plus gros tir de la rencontre à une minute de la fin dans le corner ? Ou bien Jahlil Okafor, meilleur marqueur avec 19 points ? Chacho et ses 12 caviars ? Peut-être Saric et Stauskas auteurs de 28 pions en sortie de banc ? On recherche souvent un joueur en particulier, et de façon assez naturelle vue la mise en avant réalisée par la NBA autour de ses stars. Mais si les Sixers font plaisir à voir en ce moment, et surtout lors de leurs rares victoires, c’est qu’il s’agit d’un travail d’équipe qui est possible en premier lieu grâce à la philosophie de Brett Brown. Le coach ne veut pas forcément tomber dans une dépendance individuelle, même s’il devra forcément lâcher une partie de ses idéaux avec les débuts de Ben Simmons dans quelques semaines. Mais hier soir par exemple, que ce soit le tir de Richaun dans le corner, Dario qui créait en tête de raquette ou Jahlil qui fonctionnait bien avec McConnell, il y a cette capacité à mettre tout le monde actif dans chaque rencontre et c’est une qualité qui n’est pas souvent applaudie lorsqu’on parle de Coach Brown. Surtout qu’en face, ce génie de Scott Brooks possédait des joueurs pourtant nettement plus talentueux, mais n’arrivait pas à leur faire jouer la même note de musique pendant plus de deux secondes. D’un côté, un vrai pédagogue qui veut construire avec ses petits, et de l’autre, un stratège en galère qui n’y arrive pas sans avoir son roster plein à sa disposition.

Faites votre choix, nous avons fait le nôtre et hier soir il était assez beau à voir se dérouler. Philly ne sourit pas souvent mais Philly dansait hier soir, et si cela enfonçait un peu plus une capitale devenue récemment républicaine… pourquoi se priver. Deuxième victoire de suite à domicile, tout est possible !couverture


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