Miracle, miracle : les Pelicans ont gagné leur premier match de la saison, merci Milwaukee !

Le 11 nov. 2016 à 05:09 par Bastien Fontanieu

Pelicans
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Enfin ! Ils peuvent respirer, pour la première fois de l’année. En déplacement dans le Wisconsin hier soir, Anthony Davis et ses potes ont goûté aux joies de la victoire, après avoir écarté les Bucks (112-106).

Que ce fût dur, éprouvant, presque déprimant, sur ces deux premières semaines de compétition. La pression devenait tellement lourde et l’air irrespirable qu’on en avait même profité pour parler d’un potentiel changement d’entraîneur lors d’un Overtime, Alvin Gentry sentant que sa place pouvait être menacée s’il n’arrivait pas à valider au moins un petit succès. Des défaites qui s’enchaînaient, parfois idiotes et parfois non, mais surtout cette incapacité à pouvoir apporter aux côtés d’Anthony Davis, le géant au visage velu continuant son abattage quotidien sous les arceaux. La frustration devenait invivable. Il y avait eu Denver et Golden State pour commencer, San Antonio puis Milwaukee justement pour continuer, deux prolongations fatales contre Memphis et Phoenix, puis à nouveau les Warriors avant de buter sur les Kings. Huit défaites consécutives, cela peut vite dynamiter votre groupe, d’autant plus que certains cadres se blessaient et ceux en place n’était pas au meilleur de leur forme. Mais la NBA est toujours aussi compétitive, et ses joueurs le répètent souvent : c’est dur de gagner dans cette Ligue, car chaque soir un adversaire se donne à fond. Une leçon évidente et qui sera répétée par Giannis avec ses coéquipiers ce weekend, eux qui ont offert la première bulle d’air aux Pelicans.

Pourtant, ce n’était pas simple non plus, surtout dans ces deux dernières minutes qui voyaient tout le public de Milwaukee et ses joueurs pousser conjointement afin de faire chuter une nouvelle fois la franchise de  Louisiane. La première période partait sur d’excellentes bases du côté des visiteurs, E’Twaun Moore et Tim Frazier apportant leur punch aux côtés du monosourcil. Grâce à la défense ultra-laxiste des Bucks et leur attitude un poil désinvolte, Gentry se permettait de prendre 7 petits points d’avance à la pause, ce qui représente que dalle pour bon nombre d’équipe mais avait pourtant l’air d’une mine d’or pour les Pelicans. Le troisième quart ne changeait pas la donne, malgré les agressions répétées d’Antetokounmpo et de Jabari Parker (50 points pour le duo), et c’est surtout le dernier qui devenait épique car le scénario typique semblait se mettre en place sous nos yeux. Encore des situations offensives bâclées par New Orleans, encore des occasions de se rassurer loupées, et Milwaukee qui en profitait pour recoller à quelques micro-unités, la pression était au maximum pour les visiteurs. Mais heureusement, en comptant sur des lancers cruciaux loupés par les Bucks en fin de match et une application merveilleuse des Pels ce jeudi (25/27 sur la ligne), le miracle prenait place et les sourires s’affichaient enfin. Exténué au buzzer, Davis enlaçait Frazier dans ses bras, après 16 jours cauchemardesques dans le Bayou. Aujourd’hui, c’est désormais terminé : l’intérieur va certes continuer à en chier collectivement, mais il a validé la première win de la saison.

Et parce qu’une bonne nouvelle n’arrive jamais seule ? New Orleans rentre au bercail pour jouer les Lakers ce samedi, ce qui ne représente pas une victoire garantie mais une belle possibilité. Allez, deux en deux jours, ce serait un autre miracle à leur actif.

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