Les Knicks font le court déplacement jusqu’à Boston : l’équipe qui prend moins de 120 points a gagné

Le 11 nov. 2016 à 21:43 par Tom Crance

Defensive Player of the Year trophée DPOY
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De la hype, mais pas de défense. À 1h30 (heure française), Boston accueille les Knicks et espère renouer avec la victoire face à l’un de ses rivaux historiques.

Cet été New York et Boston ont affolé le marché à coup de millions et de trades alléchants. Après sept matchs, le constat est moins sexy et les fans s’impatientent. Avec un bilan similaire de trois victoires pour quatre défaites, les deux franchises sont toujours en quête d’identité. D’un coté les Knicks peinent encore et toujours à mettre en place le fameux triangle prôné par Phil Jackson. Comme quoi même avec onze bagues de champion tu changes pas Courtney Lee en Kobe Bryant ou encore Michael Jordan. De l’autre côté, le problème est tout aussi inquiétant, si ce n’est plus grave. Habitué à renvoyer l’image d’une équipe combative et solide défensivement, le bateau vert donne l’impression d’avoir troqué son yacht pour un canoë Décathlon. Brad Stevens et ses hommes restent sur trois défaites consécutives, avec un objectif et un principe de jeu clair, affiché dès le premier quart temps : encaisser le plus de pions possible. 128 contre les Cavs, 123 contre Denver ou encore 118 contre les Wizards, Boston pointe à la dernière place en terme de points encaissés pour 100 possessions avec près de 116 points dans la musettes chaque soir. 34 points, 14 rebonds, 4 assists, 3 steals et 3 blocks. Wilt Chamberlain ? Non, Otto Porter aussi relax à la chicha que dans la défense des Celtics mercredi.

Les Knicks quant à eux restent sur une victoire facile contre les Nets (110-96), dans un match qui n’avait d’excitant que le nom de “derby”. Les fans de New York attendent toujours qu’un vrai fond de jeu se mette en place du coté de la Big Apple. Convaincu que le triangle est toujours d’actualité, Phil Jackson tient les reines d’une équipe que Jeff Hornacek peine à développer. Les systèmes sont en avis de recherche, l’isolation pour Mélo ou encore le catch and shoot restent les options privilégiés par les joueurs pour planter. Cependant, tout n’est pas à jeter à la poubelle. Toujours touché à la cheville, Jae Crowder devrait faire son retour le 16 novembre contre Dallas. Quant à Al Horford, l’équipe médicale prend encore le temps de soigner sa commotion cérébrale. Face à un effectif amoindri, New York peut réaliser le bon coup de la soirée si ses individualités trouvent quelques automatismes. Bien que prometteur, le rookie Jaylen Brown aura fort à faire pour contenir un Carmelo Anthony qui s’auto-proclame plus que jamais leader de sa franchise. Qui plus est, l’Espagnol Willy Hernangomez pourrait poursuivre sur sa lancée en grattant quelques minutes. Avec 14 points à 6/7 contre les Nets, le rookie a su apporter fraîcheur et énergie, contribuant ainsi à la victoire des siens.

La rumeur dit qu’au petit-déjeuner Brad Stevens impose une séance vidéo entre deux tartines de Nutella. Malgré les blessures, les Celtics ont suffisamment de talents pour sortir de cette spirale négative face à des Knicks victorieux contre Broolyn, mais toujours aussi imprécis. Allez Avery, tu le veux oui ou non ton Defensive Player of the Year ?