Et de cinq pour les Lakers : nouvelle victoire, grâce à un comeback collectif à Sacramento

Le 11 nov. 2016 à 07:43 par Bastien Fontanieu

Lakers
Source image : NBA League Pass

Après la défaite contre Dallas, les poulains de Luke Walton ont réussi une belle prouesse. Celle de se reprendre, à Sacramento, en antenne nationale, pour l’emporter sur le parquet des Kings (101-91).

L’affaire était bien mal embarquée, dans cette première mi-temps qui voyait notamment le monstre local marcher sur la peinture des Lakers. Déterminé à l’emporter devant son public, et surtout après le vilain roadtrip que son équipe avait proposé, DeMarcus Cousins commençait la rencontre à fond la caisse, montrant toute l’étendue de son talent avec une balance intérieure-extérieure saisissante. Et en pouvant également compter sur Rudy Gay, le pivot sentait qu’une douce victoire pouvait se profiler, dans cette nouvelle salle, devant des caméras bien plus nombreuses qu’habituellement, et contre un rival de longue date. Le problème, c’est que l’irrégularité des Kings refaisait surface au pire moment, c’est-à-dire… en seconde mi-temps, et dans le money-time par ailleurs, puisque le public soupirait en voyant les erreurs habituelles se répéter, telle une horloge suisse. Balles perdues, tirs forcés, isolations plutôt que lecture posée, même la défense commençait à se relâcher en pensant que ces jeunes Lakers ne pourraient pas remonter un tel déficit, ces 19 points de retard en première mi-temps. Well…

… si. Grâce à un retentissant 56 à 36 après la pause, et sous les coups des anciens comme d’habitude en sortie de banc, les visiteurs reprenaient espoir et se disaient que le comeback était possible. Première idée ? Compter sur Timofey Mozgov pour soûler DeMarcus, une brillante stratégie puisqu’elle était accompagnée par des prises à deux permanentes. Puisque tu nous défonces en première période, on va s’ajuster gentiment. Et grâce à l’envie des autres membres des Lakers, qui venaient en aide à leur pivot russe dans sa galère du jour, c’est tout un match qui se retournait. Même D’Angelo Russell, pourtant là pour initier le comeback, devait rejoindre le banc car son entraîneur voyait des matchups à son avantage. Du genre ? Un money-time conduit par Lou Williams et Nick Young, Brandon Ingram bombardé dans un tel contexte afin d’apporter ses immenses bras en défense, Randle pour secouer le tout et on voit ce que ça donne. Résultat, avec son timide sourire habituel et devant des fans accablés, Walton inversait totalement l’échiquier et se permettait de prendre l’avantage en fin de rencontre. Une bonne possession défensive, un rebond, on calme en attaque et on punit les Kings sur leur difficulté à défendre le pick and roll. Si le tir n’est pas ouvert, on ressort et on fait tourner le cuir, jusqu’à ce qu’un copain soit démarqué. Cette discipline si nouvelle faisait encore une fois des merveilles, avec une cinquième victoire validée en moins de 10 rencontres.

Paumés dans un vrai précipice en première période, les Lakers ont pu compter sur l’intelligence de leur entraîneur et la solidité de leur collectif pour désactiver l’arme adverse et enclencher la leur. Une force de caractère décidément séduisante, qui donne autant de crédit à Luke Walton qu’aux joueurs, et confirme le beau début de saison de la franchise aux 16 titres : plus les jours passent, plus on oublie Byron Scott…

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