Oui, Charlotte est bien leader de la Conférence Est après sa dernière victoire contre Utah

Le 10 nov. 2016 à 06:27 par Bastien Fontanieu

Charlotte Batum
Source image : NBA League Pass

Avec sa dernière victoire face au Jazz de Rudy et Boris, qui étaient en visite pour faire la bise à Nico, les Hornets se sont offert un joli cadeau : la tête de la Conférence Est, à égalité avec les Cavs.

La franchise n’avait jamais démarré une saison avec 5 victoires en six rencontres, du coup la démolition des Pacers il y a quelques jours avait déjà installé les sourires et le buzz dans la franchise de Jojo. Mais avec la possibilité de prolonger un peu plus le plaisir, et cimenter ce nouveau bilan record dans leur histoire, les hommes de Steve Clifford sont passés à 6 victoires en sept matchs, soit le même bilan que le champion en titre récemment battu pour la première fois de l’année par Atlanta. Un tableau forcément rayonnant pour Kemba et ses potes, eux qui étaient souvent pointés du doigt cet été pour n’avoir pas véritablement boosté leur effectif, mais Walker savait que son équipe valait mieux que ça. Qu’il était question de progression pour les anciens déjà installés, de cohésion dans ce jeune groupe dynamique, et d’intégration solide pour les quelques nouveaux qui posaient leurs valises en Caroline du Nord. Et hier soir, comme souvent depuis ce début de saison, c’est une autre gâchette imprévue qui a tué la soirée du Jazz, Marvin Williams prenant feu en deuxième période et permettant aux siens de se détacher en début de dernier quart. Avec 19 points grâce un sublime 5/7 au tir à distance, le vétéran ne faisait que confirmer les dires de son entraîneur : on n’a pas de superstar, mais cela nous rend du coup extrêmement imprévisibles.

Et au cas où il faut boucler une partie sans transpirer, la mobylette formée à UConn est toujours là pour assurer. Ce qui était encore le cas ce mercredi, Kemba faisant danser les Dante Exum et autres Joe Johnson envoyés pour le ralentir. Depuis deux semaines maintenant, les Hornets ont su montrer une vraie capacité d’adaptation dans leur gestion offensive quotidienne. Car même si Walker a souvent terminé avec le trophée de meilleur scoreur chez les siens, le déclic a généralement été créé par un joueur différent, que ce soit Batum, Kidd-Gilchrist, Sessions ou même Belinelli. Des copains tous bien conscients de leur rôle, ce qui permet une gestion plus agréable des aléas du quotidien pour Clifford, et offre à Charlotte cet aspect imprévisible si difficile à obtenir. Pour autant, peut-on s’emballer sur ce début de saison en mode boulet de canon ? Certainement pas. Car lorsque le calendrier était tombé dans nos petites mimines en août dernier, le postulat avait déjà été installé. Des victoires face au Jazz et Pacers, solide. Mais Brooklyn, Philadelphie, Milwaukee et Miami, quatre équipes censées terminer derrière les Hornets en avril prochain. Il n’est donc pas question d’en faire une tonne, simplement d’apprécier ce qui est mis en place actuellement, et les automatismes déjà présents. Le vrai test, il viendra notamment en cette fin de semaine contre les Raptors et Cavs, avant le roadtrip de la mi-décembre qui sera observé avec des jumelles bien propres. Mais jusque là, on fera comme d’hab : un oeil sur leurs rencontres, deux sur les joueurs qui cartonnent, puis quelques notes pour anticiper les vraies confrontations entre équipes du Top 8.

Bien démarrer sa saison et battre les équipes qui sont ‘censées’ être battues, voilà qui fait plaisir pour n’importe quelle équipe en quête de solidité collective. Les Hornets sont actuellement dans une bonne dynamique, à eux d’assurer ce weekend contre deux cadors de l’Est.

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