Les Clippers font la totale aux Blazers : 111 à 80, un film interdit aux moins de 18 ans

Le 10 nov. 2016 à 09:42 par Bastien Fontanieu

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Dans un match que de nombreux fans attendaient après un premier opus accroché à Portland il y a dix jours, une seule équipe a joué et elle en a profité pour donner une leçon : les Clippers n’ont pas tourné autour du pot…

Un peu d’animosité, on savait qu’il y en avait. Déjà à cause de la victoire de Chris Paul et compagnie au Moda Center fin-octobre, dans une rencontre qui avait vu les deux équipes enchaîner les pains dans la gueule et les remises en question des décisions arbitrales. On connaissait aussi le contexte un peu moins récent, notamment la dernière série de Playoffs qui avait vu Portland éliminer des Clippers orphelins de Chris Paul et Blake Griffin au bout de quelques matchs. Sur le papier donc, un rendez-vous immanquable au Staples Center, avec la possibilité de voir des ajustements de chaque côté. Mais au rendez-vous, finalement, les Blazers n’y étaient pas. Et alors pas du tout. Trop crevés par le match intense de la veille face aux Suns ? Désintéressés par l’enjeu malgré la controverse du premier duel ? Quoi qu’il en soit, Damian Lillard et ses potes n’ont pas vu le jour, encaissant une gifle retentissante devant un public qui se régalait minute après minute devant ses soldats. Le meneur réalisait d’ailleurs sa pire prestation de la saison, pendant que ses collègues claquaient brique sur brique à l’extérieur (6/30 à distance). De +20 au premier quart (36-16) à +30 dans le second (48-18) pour monter jusqu’à +40 après la pause (80-40), DeAndre et sa clique avaient les deux pieds sur l’accélérateur, afin de rappeler qui était le patron.

Et d’ailleurs, plus que sur cette rencontre, les Clippers sont bien les patrons. D’une Conférence Ouest qu’ils sont actuellement en train de dominer, avant ce premier affrontement tant attendu face aux Warriors le 7 décembre prochain. Jusqu’ici ? Doc Rivers conduit son paquebot avec solidité, écartant les Spurs, Blazers à deux reprises, Jazz, Grizzlies ou encore Pistons sans laisser le moindre doute. Il y a un vrai sentiment de domination, et surtout de concentration, dans cette équipe déterminée à fermer des bouches cette saison. Menée magistralement par un trio aujourd’hui au sommet de son art, la franchise californienne passe sur ses concurrents sans répéter les erreurs du passé. Exemple tout con, la seule défaite de l’année a pour le moment eu lieu dans un match où Blake s’est pris deux fautes rapides et personne ne pouvait rentrer de tir extérieur : ça arrive. On n’est pas sur le modèle antécédent, lorsque des âneries s’enchaînaient à un rythme alarmant. Du coup, on ne peut que se réjouir en voyant des retrouvailles avec Westbrook se profiler ce weekend, un déplacement des Clippers à OKC ce vendredi qu’il faudra surveiller avec intérêt. Car si les Blazers peuvent utiliser un back-to-back en semblant d’excuse pour justifier cette branlée, Russell et son armée sont sur une défaite à la maison et devront montrer leurs crocs à domicile. Typiquement le genre de test qui pourra révéler une nouvelle fois l’identité de ces Clippers 2016-17.

Un seul joueur au-dessus des 10 points, 35% de réussite au tir, 20% à distance et le tout en ayant vu Chris Paul, Blake Griffin et DeAndre ne jouer que 20 à 25 minutes : les Blazers ont pris la fessée du jour et cela aurait pu être nettement plus violent…

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