James Harden fonce tout droit : “Le meilleur joueur ? C’est moi !”

Le 10 nov. 2016 à 20:41 par Benoît Carlier

James Harden Rockets
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Une fois la déception de la saison dernière passée, James Harden s’est remis au travail pour tout casser avec ses Rockets. À 27 ans, le barbu entre dans son prime et compte bien en profiter pour imposer son style au reste de la Ligue. Fear the Beard.

Ça ne vous aura pas échappé, James Harden crève l’écran depuis le coup d’envoi de la saison avec des statistiques à faire frémir Oscar Robertson : 30,6 points à 50% au tir et 39% du parking, 13 assists, 7,8 rebonds et 1,3 interception. On frôle le triple-double de moyenne et l’AVC pour les statisticiens du Toyota Center. Parfaitement à l’aise dans son nouveau rôle de meneur de jeu, l’ancien sixième homme du Thunder a parcouru du chemin depuis sa Draft en troisième position en 2009. Si bien qu’il ne voit pas qui peut le tester sur un parquet à l’heure actuelle, comme le rapporte Michael Lee de The Vertical. Interrogé sur le meilleur joueur à son poste :

– Le meilleur meneur ou le meilleur joueur ? demande-t-il.

– L’un ou l’autre.

– C’est moi.

Statistiquement parlant, seul Russell Westbrook peut oser lui contester ce titre sur ce début de saison. Les deux joueurs sont d’ailleurs sur des bases numériques tellement élevées qu’elles font dire à Tiny Archibald qu’ils pourraient être les seconds à dominer la NBA aux points et à la passe. Aujourd’hui, le numéro 13 est le quatrième meilleur marqueur de la Ligue et le premier passeur. Une légère remise en question est passée par là pendant l’été mais il peut aussi et surtout remercier Mike D’Antoni qui façonne des machines à statistiques depuis des années (Steve Nash pourra en témoigner). Avec un jeu rapide et porté vers l’attaque, James Harden se régale entre pénétrations pour provoquer des fautes, tirs arc-en-ciel et caviars pour ses partenaires.

Marquer et créer des situations de tir pour mes coéquipiers me réussi. Je fais tout pour gagner, que ce soit des passes, du scoring, des rebonds ou peu importe. [Mike D’Antoni] a confiance en moi, tout comme mes coéquipiers.

Et ça marche ! Après huit rencontres, Houston se classe quatrième à l’Ouest avec un bilan de cinq victoires pour trois défaites sur lequel peu auraient misé leur baraque en début de saison. “The Beard” prend du plaisir sur le terrain et accepte tout le monde à sa table au self sans broncher. Après sept années complètes passées dans la Ligue, il a gagné en maturité et semble maintenant concentré sur l’objectif bague.

Je veux juste gagner, je ne pense pas vraiment au reste. Le fait de passer de candidat au titre de MVP à une saison moyenne l’année dernière m’a fait du bien. Ça m’a permis de grandir. J’ai appris beaucoup de choses et je suis meilleur aujourd’hui. Je suis arrivé avec une toute autre mentalité cette année.

Si Houston et James Harden gardent le rythme, il sera bien placé pour prendre sa revanche personnelle sur Stephen Curry. Car lorsqu’il joue comme ça, “Ramesse” est tout simplement imprenable offensivement. Pour le titre en revanche, c’est plus délicat. Les Rockets ont tout d’une très bonne équipe de saison régulière mais le jeu de Mike D’Antoni n’est pas forcément le plus adapté une fois en Playoffs. À eux de nous faire mentir !

Source : Yahoo! Sports


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