Les Pacers nettoient Chicago, 111 à 94 : c’est tout de suite plus facile quand tu défends au basket

Le 06 nov. 2016 à 04:29 par Bastien Fontanieu

Pacers
Source image : NBA League Pass

Après quelques mauvaises performances des deux côtés du terrain et un public d’Indianapolis qui voulait enfin célébrer une victoire, les Pacers ont validé leur mission en écartant les Bulls ce samedi.

Il y avait déjà eu deux succès, à domicile, face aux Mavs lors du tout premier match de la saison et les Lakers par la suite. Mais était-ce convaincant ? Certainement pas. Les hommes de Nate McMillan avaient carrément enchaîné avec des performances plutôt inquiétantes, surtout en déplacement où la défense était transparente. Jugez plutôt : 103 points encaissés à Brooklyn, 118 à Chicago et même 125 chez les Bucks, on tirait bien la gueule au BankersLife FieldHouse mais il fallait passer à la suite. Car c’est ça, aussi, une saison en NBA. La possibilité de tourner rapidement la page, en acceptant le challenge du lendemain ou du surlendemain. Et pour l’occasion, ce sont Dwyane Wade et ses Bulls qui se déplaçaient chez les Pacers, avec l’envie de se reprendre suite à une vilaine défaite contre les Knicks. Malheureusement, l’arrière réalisait son premier mauvais match de la saison et c’est toute son équipe qui suivait, dans un premier quart-temps affreux qui permettait aux hôtes de prendre 16 points d’avance. Fatigue générale, balles perdues à foison, repli défensif paresseux, Fred Hoiberg prenait sa tête à deux mains sur le banc mais il n’y avait pas grand chose à faire pour son équipe, le moteur brûlait et cela se voyait sur la gueule des Bulls.

Surtout qu’en face, comme par hasard, tout le monde avait mis son 31. La défense était pour une fois au rendez-vous, les contre-attaques fusaient avec des finitions bien appliquées, et comble du bonheur le petit Jeff Teague nous sortait sa vraie première belle performance sous ses nouvelles couleurs (21 points et 6 passes). De quoi permettre à Myles Turner et Monta Ellis de faire leur boulot, au banc de cartonner notamment grâce à un C.J Miles décidément bouillant dernièrement, et aux Pacers de ne pas dépendre de leur star. Un Paul George d’ailleurs assez étonnant, puisqu’il commença par un parfait 5/5 au tir avant de terminer la partie dans le vestiaire, exclu après avoir tiré dans le ballon avec son pied. Autant on aime les dédicaces à Trezegol et le footwork de l’ailier, mais quand il loupe la suspension du panier et que le cuir tamponne le visage d’une femme, c’est carton rouge automatique. Bien évidemment, le joueur s’est excusé et se rattrapera personnellement en contactant la demoiselle, mais c’était là le seul point noir d’une soirée sinon très positive pour McMillan et ses hommes. Plus de 60 points en première mi-temps, moins de 45 encaissés, une belle adresse générale à distance et une répartition idéale du scoring, c’est peut-être ce qu’il fallait aux Pacers afin de lancer officiellement leur campagne.

Indiana ne pouvait pas défendre encore plus dégueulassement que ses trois dernières rencontres, la franchise a donc retroussé ses manches pour s’offrir une équipe des Bulls en surchauffe. Trois défaites consécutives dans l’Illinois, c’est tout de suite plus compliqué quand les snipers redeviennent humains.

couverture


Tags : Pacers