Chère NBA, Stephen Curry a repris feu à Portland : 23 points sur 28… en un quart-temps

Le 02 nov. 2016 à 07:55 par Bastien Fontanieu

Stephen Curry
Source image : @World_Wide_Wob

La performance collective des Warriors était divine hier soir, dans leur victoire à Portland, 127 à 104. Mais avant de se pencher sur celle-ci et les nombreux contributeurs qui se sont exprimés, il convient de rendre hommage au chef…

On l’attendait, ce fameux réveil. Celui qui avait animé quasiment toutes nos soirées l’an passé, lorsque Steph enchaînait les performances surréalistes en déplacement et que la planète basket s’agenouillait devant le phénomène. Avec l’arrivée de Kevin Durant et une vilaine branlée infligée par San Antonio dès le premier soir, la mascotte officielle des Warriors n’était plus au centre de l’attention et il fallait rapidement y remédier. Car merde, on parle quand même d’un double-MVP en titre, dont une fois unanime, aussi unanime que ses passes dans le dos dans un Game 7 de Finales NBA. Et en dédicace optimale à cette série qui restera pendant longtemps dans la mémoire du sniper, le carton offensif d’hier soir a permis à Golden State de passer à un bilan de… 3-1 cette saison. Mais trêves de blabla, de plaisanteries et autres joyeusetés d’Halloween, penchons-nous sur ce magnifique coup de chaleur pris par le radiateur le plus redouté de la Ligue.

L’an passé, on s’en souvient encore, c’est Damian Lillard lui-même qui s’était d’abord illustré en marchant sur Curry au Moda Center, avec une performance royale en plein mois de février et des fans qui voulaient faire douter le roi du bombardement. Absent pendant une partie de la série de Playoffs contre Portland, Steph était tout de même revenu pour lâcher une de ses soirées grandioses, annonçant déjà la couleur pour l’année suivante. Et bien hier soir, avant un match ce jeudi que tout le monde attend entre Golden State et Oklahoma City, le meneur a tenu parole en faisant de l’arène des Blazers une salle de bain personnelle. D’abord maladroit et bien défendu par les soldats de Terry Stotts, Curry revint des vestiaires avec la pupille rouge et le poignet tremblant : this is it. Une filoche de 9 mètres pour commencer, une autre hors-rythme puis quelques grigris ligne de fond, soudainement le match serré se transformait en blowout si bien connu, lorsque le chef se mettait à arroser à gogo la saison dernière et qu’il terminait une rencontre à lui seul. Pendant que Steph claquait des ficelles, les autres se mettaient en rang défensivement et la version flippante des Warriors prenait place. Fin du troisième quart-temps ? Blazers, 20 points, Stephen Curry, 23 points. Hier soir, on a bien retrouvé le phénomène qui faisait la une des journaux du lundi au dimanche, et c’était toujours aussi bon.

La très bonne nouvelle, c’est que le prochain adversaire du sniper sera un certain Russell Westbrook, actuellement perché entre Saturne et Jupiter. La mauvaise pour la concurrence, c’est que le Curry de feu qui hibernait encore semble avoir enfin terminé son roupillon. Tous aux abris.