Andre Iguodala revient sur le contre de LeBron au Game 7 : et devinez à qui il rend hommage ?

Le 28 oct. 2016 à 22:30 par Tarik

J.R. Smith
Source image : Montage via Youtube

Il a traversé le pays de long en large, bravant les obstacles comme les soirées arrosées. L’adversité ne lui a jamais posé problème, raison pour laquelle il s’est attaqué à la crème du game sans passer par l’université. Il influence depuis le cours de notre monde, parfois dans la lumière, parfois dans l’ombre. L’humanité lui doit bien plus qu’elle ne l’imagine… Chuck Norris ? Non. J.R. Smith. Et Andre Iguodala peut en témoigner…

L’ancien bénéficiaire d’alley-oops en pagaille offerts par la paluche d’Allen Iverson à l’époque des “2 A.I de Philly” sait de quoi il parle. Depuis deux ans, Iguodala participe en première ligne aux heures de gloire de la Grande Ligue, des deux cotés du décor. D’abord le bon rôle, en 2015, en décrochant le titre avec Golden State et le trophée de meilleur joueur des Finales, puis la tuile l’année suivante, en incarnant la victime de l’action qui restera le symbole de Finales perdues malgré une avance de 3-1 et une saison régulière historique (73-9). Au micro d’ESPN, le numéro 9 des Warriors est justement revenu sur ce moment dorénavant culte dont il est l’acteur malheureux en livrant une confidence qui vaut son pesant de cacahuètes :

J’ai beaucoup de respect pour ce qu’il [LeBron] a fait. J’étais fan, c’était juste incroyable. Quand il a contré le ballon, je croyais que quelqu’un venait de se faire abattre. J’ai trouvé ça drôle mais qu’est ce que vous voulez que j’y fasse ? Quand quelqu’un sort une bonne action, si vous aimez ce jeu, vous ne pouvez que dire “Mec, c’était une p***** d’action”. Il a réalisé une superbe action et on ne peut rien y faire. Je pensais même passer sous le cercle mais il était tellement haut qu’il pouvait couvrir les deux côtés. Quand quelqu’un réalise ça, vous devez lui donner le respect qu’il mérite. Mais j’ai revu l’action et vous savez qui est à l’origine du contre ? J.R. Smith. Parce que j’attaque le cercle en voulant dunker et comme il effleure la balle, je suis forcé de changer de geste. Si vous regardez, je bouge la balle [vers la droite] et je veux juste essayer de conclure.

T’inquiètes Dédé, nous à TrashTalk, on l’avait vu… Il est vrai que si Gérard ne se replie pas très efficacement grâce à de splendides petits pas de recul qu’il a perfectionné en boite de nuit avec Rihanna pour gêner Iggy dans sa finition, LeBron n’aurait pas eu le temps de venir en seconde lame pour écraser son lay-up contre la planche. Le contre du King est en cela incroyable (au delà de la dimension historique) qu’il se joue à une demi-seconde de l’échec ou du goal tendingAvant même de vérifier sur les images (et encore plus après) l’analyse du MVP des Finales 2015 tient la route. En même temps, on se demande bien qui aurait pu refuser cet effort (minimum) et rester inerte à 1 minute 51 de la fin du dernier match de l’année alors que le score est à égalité, 89 partout. Encore faut-il avoir la grâce et l’intelligence pour feinter la nonchalance, bien se placer et défendre sans faute. Ce qu’a su faire avec magnificence “Swish”. C’est dans ces moment là qu’on reconnait les grands hommes et que les belles performances de l’un (LeBron) sautent aux yeux quand la subtilité et le talent de l’autre (Gégé) nécessitent un regard avisé que le témoignage de la victime peut venir confirmer.

Après cet énième éclair de génie incroyablement altruiste (Gérard aurait bien évidemment pu être l’auteur de “The Block” mais il a préféré laisser son gars briller), Kyrie Irving ira planter son step-back (non moins historique) derrière l’arc pour le shoot de la gagne. Un trois points pas du tout évident à rentrer et qu’aucun autre gars de l’effectif de Cleveland ne doit s’amuser à perfectionner à l’entrainement… excepté un. On vous laisse deviner à qui l’on doit également l’audace offensive du jeune artilleur des Cavs… “J.R. for president !”

Source : Bleacher Report