Le super touriste du jour : Bobby Brown, qui lâche un graffiti sur la Grande Muraille de Chine…

Le 13 oct. 2016 à 07:37 par Bastien Fontanieu

Bobby Brown
Source image : YouTube

Parce qu’un trip en Chine ne serait apparemment rien sans une belle connerie touristique, on a bien évidemment eu droit à la spéciale et celle-ci nous vient des Rockets : c’est Bobby Brown qui a réalisé la triste perf du jour…

Grand classique des voyages organisés par la NBA, certains joueurs qui ne prennent pas forcément conscience de l’importance de certains lieux ou monuments, comme on a déjà pu le voir par le passé. En effet, après le selfie de Danny Green au Mémorial de l’Holocauste à Berlin ponctué par un hashtag Holocaust et une joyeuse légende en 2014, c’est l’arrière de Houston signé pour le camp d’entraînement qui nous a gratifié d’un… graffiti, sur la Grande Muraille de Chine cette semaine. En déplacement à Pékin pour notamment jouer les Pelicans ce mercredi, Brown a réalisé la visite protocolaire de ce lieu fantastique et – au passage – appartenant au patrimoine mondial de l’UNESCO, et le vétéran a pensé qu’il était de bon goût de (1) écrire son nom et son numéro dessus à la craie puis (2) poster son oeuvre sur son compte Weibo (Twitter chinois) avec quelques émojis. Bien évidemment, il n’a pas fallu attendre longtemps avant que des réactions furieuses des autochtones apparaissent en commentaires et que l’intéressé soit prié de s’excuser publiquement, ce qu’il a fait via les Rockets.

“Nous étions en sortie ensemble, appréciant la Grande Muraille. Je n’y étais jamais allé, c’était ma première fois. J’ai inscrit mon nom à la craie, j’ai vu d’autres inscriptions mais je ne voulais heurter personne. J’ai commis une erreur, cela ne se reproduira plus. J’ai joué pendant 3 ans en Chine et j’ai le plus grand des respects pour leur culture, et leur façon de vivre. En provenance des Etats-Unis, je me suis adapté et y ai vécu pendant trois ans. Mes coéquipiers, les fans de Shenzhen et tous les autres ont été supers avec moi, je m’excuse donc sincèrement pour cela.”

Si on devait parler d’un rookie dont les expériences internationales et les notions diplomatiques sont proches du néant, on pourrait comprendre la naïveté de l’artiste tout en restant consternés. Mais Bobby fait fort dans le sens où le trentenaire a donc déjà joué et cartonné pendant 3 ans en Chine, et qu’il a traversé bien des pays aux traditions et lieux préservés variés. Depuis quelques temps et afin de lutter justement contre ce type de comportement, la Grande Muraille propose des zones réservées aux graffitis, pour ceux qui souhaitent marquer leur visite d’une empreinte personnelle. Une façon positive et originale de laisser libre cours aux nombreux touristes qui viennent traverser la structure architecturale la plus longue créée de toute l’histoire, mais apparemment tout le monde n’était pas au courant. Voilà le genre d’action qui doit très certainement renforcer les relations diplomatiques entre américains et chinois, même si on sait que les intentions de Brown n’étaient en aucun cas irrespectueuses.

Faudra faire gaffe, quand certains joueurs reviendront enfin en France. Sait-on jamais, un gros YOLO en diagonale sur les vitraux de Notre-Dame, ça pourrait en tenter plus d’un…

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Source : Houston Chronicle


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