Damien Inglis signe chez les Knicks : dégagez Carmelo, on a un nouveau titu à l’aile

Le 12 oct. 2016 à 00:46 par Bastien Fontanieu

Damien Inglis
Source image : YouTube - D-League

Cocorico ! Un nouveau frenchie s’installe chez les Knicks, dans l’espoir de se faire un vrai nom. Observons tout de suite le menu qui attend Damien Inglis, sous le regard de Phil Jackson.

On en voit déjà, en PLS après avoir lu le titre, pensant que le compatriote ferait partie des 15 de la saison régulière. Rangeons tout de suite notre drapeau tricolore, notre camembert et notre album de Michel Sardou, il est évident que se faire une place dans l’équipe A sera une belle galère bien longue pour l’ancien copain des Bucks. Cependant, après un passage remarqué par le squad de D-League des Knicks l’an dernier, c’est un nouveau deal qui a été signé entre la franchise de la Grosse Pomme et le Français. En effet, Damien avait participé à 13 rencontres sous le maillot des Westchester Knicks – à ne pas confondre avec Winchester – et s’était séparé du lot grâce à son physique, sa technique et sa patience sur le terrain : 9.9 points, 4.9 rebonds, 1.7 passes et 1.4 interceptions en moins de 22 minutes, pas mal dans un bordel aussi indescriptible que celui de la D-League. Du coup, pour continuer à développer le frenchie et espérer obtenir un bon joueur d’ici quelques mois dans leur mini-centre de formation, les Knicks sont repartis sur un nouveau test concernant Inglis.

Il y a donc de fortes chances, même si on rêve pour qu’un miracle se produise, que Damien se retrouve rapidement chez les Westchester Knicks plutôt que les New York Knicks, afin d’y prolonger son évolution. En même temps, on ne peut pas se permettre d’avancer des scénarios utopiques quand on voit les ailes de Jeff Hornacek, lui qui va déjà composer avec Carmelo Anthony, Mindaugas Kuzminskas et Lance Thomas. Mais si un de ces soldats s’effondre ? On pourra commencer à se frotter les mains, car Inglis sera le premier observé dans les starting-blocks. Il n’y a d’ailleurs pas besoin de regarder bien loin pour trouver le dernier copain qui est passé de la D-League à la NBA pour se faire un nom : Langston Galloway jouait dans l’ombre et avec le maillot de Westchester, avant d’être appelé par le management de la franchise et de s’offrir une opportunité royale dans le marasme local. Si on espère donc une route similaire pour notre copain tricolore, on observera ses performances ici ou là, un peu comme Phil Jackson finalement.

Garder son nom dans les petits papiers d’une franchise, voilà qui est primordial quand on est jeune et qu’on veut se faire une place chez les grands. Un peu de patience, de détermination au boulot, et peut-être qu’on verra un second frenchie sur le parquet du Madison cette saison. Oui, rappelez-vous, Joakim est de chez nous.

Source : ESPN