Mauvais délire pour Donatas Motiejunas à Houston : pas de contrat, pas de chocolat

Des semaines et des semaines qu’on suivait son dossier, mais ce dernier a pris une sale tournure ce dimanche. Car aujourd’hui ? Donatas ne peut même plus accepter l’offre qui était encore sur la table.

Il avait jusqu’à hier. Il pouvait accepter la qualifying des Rockets, se rendre compte que c’était déjà mieux que rien, se rappeler qu’il connaît des pépins physiques inquiétant depuis quelques mois, et serrer la main de ses supérieurs en tirant la gueule. Mais non. Au lieu de prendre les 4,4 millions de dollars qui étaient encore sur son contrat de début de carrière en NBA, Motiejunas a laissé passer la deadline et le voilà désormais dans une situation embarrassante. En effet, en agissant ainsi, le joueur a donné aux Rockets une marge de manoeuvre supplémentaire, qui pourrait lui coûter assez cher. Refuser la qualifying n’a pas changé son statut d’agent-libre puisque Donatas reste restricted. Cela veut donc dire, pour nos amis amateurs, que n’importe quelle offre faite par une autre équipe pourrait être matchée par le management de Houston, imposant au géant de devoir alors rester dans la cité des fusées. Cependant, voir une franchise claquer une blinde sur Dimo relève du miracle, car le phénomène a connu une sacré chute ces derniers mois.

Formidable bras droit de James Harden il y a deux ans, Motiejunas a ensuite connu de graves soucis au dos, et ce n’était que le début des emmerdes. Car ensuite ? Les Rockets ont voulu le transférer à Detroit, mais la franchise de Motown a annulé le deal à cause de ces pépins physiques. Bonjour l’ambiance, Donatas est finalement rapatrié à Houston alors que tout le monde connaît les intentions du management, et ça tire la gueule du matin au soir. Du coup, aujourd’hui, c’est la cata sur tous les plans. Car premièrement, les Rockets ne vont jamais lui proposer plus que les 4,4 millions déjà avancés, alors que plusieurs sources ont confirmé que la franchise avait tenté de faire un pas vers le joueur et son agent. Deuxièmement, difficile d’imaginer un management extérieur miser une blinde sur lui, comme mentionné plus haut. Troisièmement, le roster de Mike D’Antoni est quasiment plein, il faudra donc virer quelqu’un pour qu’un joueur… ronchon puisse rester. Tout ça, sur un modèle similaire à Tristan Thompson l’an dernier, sauf que le joueur avait de bons arguments et a obtenu ce qu’il voulait. Donatas ? On pourrait presque le voir galérer à trouver une équipe en NBA, alors qu’il aurait pu prendre ses 4,4 millions initiaux.

On peut comprendre les intentions de Motiejunas, et son envie de partir après avoir été plus ou moins giflé en février dernier. Mais aujourd’hui, les Rockets se préparent comme les 29 autres franchises, et le garçon ne joue pas. Triste.

Source : CBS Sports