Ryan Anderson tacle son ancienne équipe : jouer avec Harden, ça a l’air fabuleux

Le 29 sept. 2016 à 10:57 par Bastien Fontanieu

Ryan Anderson
Source image : YouTube - Clutch Sports

Signé cet été pour jouer à Houston sur les 4 prochaines années – hop ça fera 80 millions merci -, Ryan a déjà commencé à jouer avec ses nouveaux copains et apparemment il a l’air de bien prendre son pied… 

Il est clair que, quand tu passes du marasme de New Orleans l’an dernier au plus grand centre de loisirs du Texas, tu peux vite être choqué, et positivement. Il y a quelques mois, les Pelicans vivaient une campagne déprimante, marquée par des blessures permanentes et un groupe qui n’arrivait pas à trouver ses marques sous les ordres d’Alvin Gentry. Du coup, en voyant le profil sentir la moquette, Anderson a vite compris qu’il devait faire ses valises afin de claquer des ficelles ailleurs, et les Rockets ont été les plus agressifs en offrant au sniper un fat contrat. En même temps, quoi de plus logique : sur le papier, Ryan pourrait devenir une arme fatale dans le système de Mike D’Antoni. Mais si l’été a pu nous permettre de fantasmer, ces derniers jours ont offert de vraies situations de jeu, avec des premiers entraînements qui se déroulent actuellement dans le camp des Rockets. Et lorsque le vétéran a été interviewé par Yahoo Sports, ce dernier n’a pas hésité à en lâcher une belle à son ancienne franchise. Le genre de punchline qu’on apprécie forcément, car elle est d’une pertinence royale.

Je n’ai pas eu de tirs ouverts depuis des années. En fait, j’ai même eu plus de tirs ouverts ici sur nos premiers matchs pick-up que j’en ai probablement eu en quatre ans. […] On ne réalise pas à quel point James (Harden) veut distribuer la balle, quand on joue contre lui ou qu’on le regarde jouer. Vous pensez presque qu’il devrait uniquement scorer vu le talent qu’il a. Mais il vous cherche, il vous trouve, il fait attention à mes déplacements sur le terrain. Un des aspects du jeu avec lequel beaucoup de joueurs galèrent dans la Ligue, c’est la capacité à pénétrer efficacement. Et James rentre tout le temps dans la raquette pour attirer les défenseurs, ce qui laisse des joueurs carrément ouverts à l’extérieur. La transition a été très simple jusqu’ici, pour ce qui est de jouer avec James.

En même temps, quand tu échanges Tyreke Evans, Jrue Holiday et Jean-Michel Random en créateur avec ce qui se fait tout simplement de mieux balle en main, le changement peut être brutal. Harden est un passeur généralement sous-estimé, car on l’a énormément vu en isolation et en recherche de lancers ces dernières années. Mais ses capacités de création sont telles que même D’Antoni a décidé d’en faire son meneur titulaire pour la saison à venir, et on peut comprendre le choix de Pringles. Il faudra donc checker le rendement de Ryan Anderson sur le terrain, car on a vu un paquet de stretch-4 devenir mortels dans les systèmes du moustachu (coucou Channing Frye) et le garçon représente le profil idéal dans la philosophie des Rockets. Sept mètres, huit mètres, neuf mètres, tu prends. Vingt seconde sur l’horloge, quinze secondes sur l’horloge, cinq secondes sur l’horloge, tu prends. Avec Harden pour ressortir la balle et un Anderson qui sera plus heureux que jamais de punir les rotations, ce sont les fans des Rockets qui se préparent déjà à lever le bras droit avec trois doigts levés.

Maintenant, Ryan ne doit pas oublier qu’un certain Eric Gordon a fait le déplacement avec lui à Houston, ce qui fera certainement plaisir à entendre sachant qu’EG était aussi responsable du massacre général en création offensive…

Source : Yahoo Sports