Mutombo avait popularisé le “Not in my house”, Kevin Garnett a instauré le “Never in my house”

Le 27 sept. 2016 à 09:11 par Tarik

Kevin Garnett
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C’est l’histoire d’un rageux, mais d’un vrai rageux. Le genre à pratiquer le trashtalking sans connaitre ses limites (coucou Villanueva). En plus d’une parole particulièrement sale et active, Kevin Garnett déployait une énergie considérable sur le parquet. L’une de ses particularités qui restera (et qui a fait des adeptes parmi les joueurs) : il contrait les shoots même après le coup de sifflet de l’arbitre. Un p**** de rageux on vous dit.

Cette drôle de manie avait pour but d’intimider l’adversaire et de l’empêcher d’ajuster son shoot après un coup de sifflet. Les joueurs aiment en effet souvent tirer pendant que l’arbitre se dirige vers la table de marque, histoire de préserver ou retrouver ses sensations. KG détestait ça. Et pour cause : il savait qu’il y avait là une dimension mentale à manipuler. En s’arrachant pour dégager le ballon du cercle chaque fois qu’un adversaire shootait, Garnett disait en substance au mec “Même derrière mon dos, même quand cela ne compte pas, je ne te laisserai pas marquer”. Une attitude qui poussait, comme le dit Vince Carter dans la vidéo ci-dessous, à lancer la balle le plus haut possible pour gêner le Big Ticket dans sa tentative d’harcèlement. Reggie Miller raconte également comment cette obsession de Garnett pouvait s’avérer dérangeante pour un shooteur…

Un “Never in my house” que Garnett laisse en héritage à la Ligue. Un geste qui amusait ou exacerbait l’adversaire. Avec ses 2037 mandales au compteur, le Big Ticket, qui vient d’annoncer sa retraite, termine à la dix-huitième place des meilleurs contreurs de l’histoire. Seul joueur de l’histoire a cumuler au moins 25 000 points, 10 000 rebonds, 5 000 passes, 1 500 contres et 1 500 interceptions… Un vrai rageux quoi.