15 matchs de suspension pour Mitch McGary : oublier le départ de KD en fumant des oinj, c’est moyen

Le 14 sept. 2016 à 03:19 par Bastien Fontanieu

Mitch McGary

Déjà bien installé devant le viseur au début de l’été, l’intérieur d’OKC a réussi à faire bis repetita et la Ligue n’a forcément pas apprécié : ce sont 15 matchs de suspension sans salaire versé qui seront imposés au grand McGary.

Si ça c’est pas beau-gosse, quand même. En juillet, Mitch se prend 5 matchs annulés pour le début de la saison suivante, à cause de ces mêmes problèmes de fumette qui l’avaient déjà foutu en première page lors de ses années universitaires dans le Michigan. Et au lieu de la jouer réglo ? Le garçon se fait à nouveau gauler, sauf que cette fois il était davantage question d’attitude irrespectueuse envers le protocole anti-drogues que la NBA impose. Tu déconnes, on double la mise : 10 + 5, on a bien nos 15 matchs de suspension, ce qui va imposer au joueur de devoir sérieusement se pencher sur la suite de sa carrière en NBA car même Mike Beasley a réussi à être plus scred pendant qu’il était là. Le problème dans ce genre de cas, qu’on a déjà vu plus d’une fois par le passé, c’est que McGary ne peut pas se cacher derrière ses performances sportives. En deux ans, l’intéressé a participé à 52 rencontres et joué environ 500 minutes, ce qui doit probablement revenir à un total nettement inférieur à son nombre de soirées bédave et ses minutes en déconnexion complète.

Surtout que, comme on en parlait récemment avec l’arrivée de Joffrey Lauvergne, les perspectives commençaient à devenir bien sombres pour l’ami formé à Michigan. Steven Adams, Enes Kanter, Ersan Ilyasova, Nick Collison, Domantas Sabonis et donc Jololo, difficile de se faire une place dans ce genre de raquette. Encore plus quand on passe plus de temps à rouler des joints plutôt que de rouler sur pick-and-roll. Il ne faudra donc pas s’étonner si le management décide d’acter un divorce entre la franchise et le joueur, car le vase a débordé plus d’une fois et le Thunder est dans une période de transition qui ne peut tolérer ce genre de comportement. Sur le marché ? Impossible de refourguer le garçon, trop d’équipes ont déjà tiré un trait sur lui alors qu’il aurait pu clairement apporter en sortie de banc. C’est malheureusement ce chemin que Mitch n’a pas réussi à quitter et qu’il parcourait déjà à la fac, ayant loupé un test et démarrant du coup sa carrière avec une attirance publiquement connue pour les feuilles vertes. On espère simplement qu’il trouvera la voie de la raison et qu’il se recadrera rapidement, car même si on ne se fait pas de soucis pour des copains comme Larry Sanders, voir un tel potentiel partir en… fumée est assez chaud à regarder.

Pour oublier le départ de Kevin Durant, certains mangent, certains courent, certains vont voir des potes et d’autres fument. Malheureusement, on sait trop bien dans quelle case McGary se situe… et se situera prochainement.

Source : Yahoo Sports

Source image : Vice


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