D’Angelo Russell va revoir sa recette après une première saison mitigée : “C’était mauvais”

Le 12 sept. 2016 à 22:54 par Benoît Carlier

D'Angelo Russell

Pas toujours mis en lumière pour les bonnes raisons cette année, D’Angelo Russell a connu une saison rookie compliquée entre trahison de son clan et incompatibilité d’humeur avec son entraîneur. Mais un nouveau chapitre commence et le sophomore est prêt à tout casser chez les Lakers, dans le bon sens du terme cette fois-ci.

Drafté en deuxième position de la Draft 2015, D’Angelo Russell est arrivé à Los Angeles avec un lourd poids sur les épaules. À 19 ans, l’ancien pensionnaire d’Ohio State portait déjà une grande partie des ambitions des fans de la maison 16 fois titrée des Lakers pour sa première saison pro. Une pression pas évidente à assumer quand on évolue à un poste aussi concurrentiel et exigeant que celui-là et avec un coach aussi doué que Byron Scott. Si bien que malgré des moyennes pas infâmes de 13,2 points, 3,3 caviars et 3,4 rebonds ainsi que 1,2 interceptions en 28 minutes et une place dans la NBA All-Rookie Second Team, le bilan n’a pas été satisfaisant pour le meneur qui ne cachait pas sa déception à Rob Perez de Fox Sports.

“C’était mauvais. Ce n’était pas la meilleure saison rookie imaginable mais j’ai quand même vécu quelques expériences très enrichissantes et je n’en peux plus d’attendre que cette nouvelle saison commence.”

Ses histoires extra-sportives avec Nick Young n’ont pas dû arranger les choses et on sent que le meneur a envie de passer à autre chose cette année avec une équipe largement remaniée depuis le départ de Kobe. Si “Swaggy P” est toujours dans le roster, Brandon Ingram est arrivé tout comme Luol Deng et Jose Calderon. Mais le changement le plus important, celui qui risque d’avoir une influence sur la vie de D’Angelo dès le mois d’octobre, c’est bien sûr le remplacement de Byron Scott par Luke “24-0” Walton sur le banc des Lakers. Le rookie avait souvent souffert des choix contestables de son coach en 2015-2016, comme lorsqu’il avait décidé de le sortir du cinq majeur ou qu’il lui avait interdit de prendre des tirs ouverts dans le money time alors que son thermomètre était en train de bouillir. Des situations qui devraient devenir de lointains cauchemars alors que le fils de Bill a décidé de construire une relation de confiance avec son point guard depuis son arrivée à la tête du groupe.

“Il veut que je prenne des shots quand je suis ouvert. Quand un coach vous dit de tirer, c’est comme un feu vert. Tu ne peux rien vouloir de plus que ça. Mais le truc c’est d’être assez bon pour savoir quand on n’est pas ouvert et qu’il vaut mieux faire la passe. C’est la responsabilité qu’il me donne à moi et à tout le monde.”

Déjà particulièrement affuté en Summer League, le sophomore va enfin pouvoir exprimer pleinement son talent pour montrer l’exemple à la jeunesse des Lakers et satisfaire les attentes des fans du Staples Center. Avoir un vrai coach, ça aide.

Source : Fox Sports

Source image : Youtube