Pat Riley la joue mi-troll mi-seum : “La plus grosse acquisition de l’histoire du Heat s’appelle Shaq”

Le 03 sept. 2016 à 03:10 par Giovanni Marriette

Pat Riley

Dans la vie dite normale, une rupture compliquée peut parfois amener certains caractères bien trempés à craquer leurs slips. Assiettes qui volent, on se déchire pour la garde du chat, on ressort les vieux dossiers etc etc. Puis enfin le plus fréquent, avec la recherche de la petite punchline gratuite, celle qui peut gratter un peu, voire détruire complètement l’ancien conjoint. En plein tournage de la saison 2564 des Feux de l’amour pleine préparation d’une saison qui s’annonce compliquée à Miami, Victor Newman Pat Riley s’est ainsi laissé aller à une petite pique à quelques glorieux anciens, démontrant que certaines pilules n’étaient visiblement pas passées…

Le 7 juillet dernier, Dwyane Wade tournait une page énorme de sa carrière et de l’histoire du Heat en quittant la Floride pour l’Illinois et son Chicago natal. Rancœurs enfouies qui ressortent, battle d’ego et/ou de dollars avec son président, toutes les cases étaient cochées cette fois-ci pour voir l’ancien n°3 du Heat se barrer et se tenter un dernier petit défi loin des everglades. Une décision accueillie et commentée avec sagesse par Patoche… jusqu’à ces derniers jours, où notre sosie de John Abruzzi s’est finalement laissé aller à une petite déclaration épicée, à mi-chemin entre Seumville et Troll City :

Ce que je veux dire, et je le dis haut et fort, c’est que l’acquisition de Shaquille O’Neal était plus importante que n’importe quelle autre acquisition dans l’histoire de la franchise, notamment celle des mecs du Big Three. Sa venue fût l’occasion de vraiment faire du Heat une franchise qui compte. Il nous a donnée une réelle légitimité.

Allez hop, emballé c’est pesé, dans le jargon on appelle ça un high-kick à la glotte. Car si l’on pense évidemment à tous ces glorieux anciens type Brian Grant, Rony Seikaly ou P.J. Brown, c’est évidemment à LeBron James et surtout à Dwyane Wade que le tir est destiné. Ce dernier ayant eu le toupet de se séparer de Tonton cet été et recevant aujourd’hui le premier colis piégé d’un Patoche qui est donc officiellement soit sénile soit encore très amoureux, au point comme souvent de préférer faire du mal à son ex plutôt que d’assumer qu’il n’arrive pas à l’oublier. Car si le Shaq a évidemment dû faire gonfler les ventes de maillot quand il débarqua à Mayami en 2004 auréolé de trois bagues et un trophée de MVP, c’est bien l’ami Dwyane qui avait un an auparavant remis le Heat sur la carte de la NBA, emmenant sa franchise en demi-finale de Conférence dès sa saison rookie. Trois ans et une bague plus tard, obtenue il est vrai avec le très gros n°32, ce dernier quittait le navire pour entamer une fin de carrière de journeyman alors que Flash restait pour sa part au quartier jusqu’à l’arrivée en 2010 de ses potes LeBron James et Chris Bosh, avec qui il offrira deux nouveaux titres au Heat. Probablement bien assez pour comprendre et clamer bien haut que l’acquisition de Dwyane Wade durant la Draft 2003 fût le réel point de départ d’une nouvelle ère à Miami, enfin on dit ça, enfin on sait pas, enfin p’t’être…

Quasiment unanimement reconnu comme le plus grand joueur de l’histoire du Heat, Dwyane Wade ne trouve donc pas grâce aux yeux de son ancien président. 5 finales et 3 titres ne sont apparemment pas suffisants pour faire face au seum d’un mec probablement en position fœtale depuis le 7 juillet. Parce qu’il aura toujours cette classe unique en public le Pat, mais on l’imagine très bien quand il est seul au bureau, à écouter Always de Bon Jovi en chialant devant les photos de Dwyane et de Dion Waiters. Allez pépère ça va passer.

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Source texte : nbcsports.com