Les Blazers bossent déjà ensemble avant le training camp : quand on s’aime, on ne compte pas

Bosser tout seul sur son jeu, c’est cool. Mais bosser sur son jeu, avec ses coéquipiers, afin de créer une bonne cohésion avant une longue saison qui sera passée dans le même wagon, c’est mieux : les Blazers sont comme une grande familia.

Ce bruit que vous entendez, c’est probablement Terry Stotts, séchant ses larmes de bonheur en voyant la dernière photo envoyée par Meyes Leonard sur son compte Instagram. L’intérieur de Portland, qui sera d’ailleurs assez attendu après une campagne plombée par les blessures, a immortalisé la dernière session de groupe entre lui et… tous ses coéquipiers, l’équipe entière ayant décidé de bosser main dans la main avant la reprise. Ce n’est pas que ce type de rassemblement est inconnu, loin de là même puisqu’on a souvent échos de sessions privées entre plusieurs joueurs souhaitant s’améliorer et créer une vraie alchimie avec leurs partenaires, mais quand les Blazers parlent de suer ensemble, ce n’est pas à 5 ou 8… c’est à 15. Et c’est là qu’on ne peut que féliciter ce jeune groupe, qui pourrait aisément être attiré par d’autres joies estivales, mais semble avoir programmé son calendrier sur le même rythme. Premier septembre ? Premier jour de galères ensemble. C’est donc à San Diego que le squad s’est rassemblé, pour construire sur la bonne base créée l’an passé.

Et en même temps, que peut-il y avoir de plus intelligent que ce type d’initiative ? Pour un vestiaire aussi jeune et sans multiples All-Stars, il faut passer par d’autres chemins afin de se faire respecter dans la Ligue. Une alchimie idéale est déjà un bon commencement, on a pu voir par le passé de nombreuses franchises bombarder sur cet aspect familial afin de grimper dans les hauteurs de la Ligue (coucou OKC) et les Blazers savent que ce trip est important. L’an passé, les joueurs l’avaient déjà fait et ces derniers avaient souvent fait référence à ce voyage commun comme une des clés de leur réussite. Bien s’entendre, bouffer ensemble, suer ensemble, se soutenir, partager les passions en-dehors du terrain, des petites choses qui comptent lorsqu’on perd deux matchs de suite sur un roadtrip et qu’il faut se ressaisir. Dans trois semaines, le camp d’entraînement de Portland ouvrira donc ses portes, et il y a fort à parier que les 15 loulous débarqueront ensemble en se tapant des barres (sans Noah Vonleh certes, blessé). Voilà qui ne peut que donner de l’espoir aux habitants de l’Oregon, et aux nombreux fans qui sont tombés amoureux de cette équipe l’an dernier.

Quand on sait que les 10 meilleurs joueurs des Blazers ont entre 23 et 27 ans, on peut vite comprendre la cohésion qui peut être créée dans ce groupe. Toujours important d’avoir des vétérans certes, mais encore mieux si les jeunes se sentent proches les uns des autres.

Source : Oregon live

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