Lance Stephenson en speed dating chez les Pelicans… le garçon cherche un nouveau comico

Le 31 août 2016 à 07:10 par Tarik

Lance Stephenson

Free agent, Lance Stephenson est à la recherche d’une franchise qui saura (et surtout voudra) l’utiliser à bon escient. Après une saison mitigée, partagée entre les Memphis Grizzlies et les Los Angeles Clippers, le joueur veut poser ses valises… Ok, mais pour combien de temps ?

Il semble que ce bon vieux Lance soit parti (au mieux) pour une carrière à la Matt Barnes (9 équipes en 11 saisons) ou Jamal Crawford (6 équipes en 15 saisons) c’est à dire celle d’un role player baladé mais toujours très utile. C’est en tout cas ce qu’on peut espérer de mieux pour l’ancien Pacer car après un début de carrière encourageant, pour ne pas dire excitant, Lance a perdu son basket. La faute n’est peut-être pas à chercher de son côté et met plutôt en évidence l’encadrement parfait dont il bénéficiait dans l’Indiana. Chez Tonton Larry, il ne riait pas beaucoup en dehors des terrains mais avait au moins la banane sur le parquet. Se laissant même aller à des blagues de gosses en soufflant dans l’oreille de son adversaire ou en lui délaçant les lacets. Mais ça, c’était la bonne époque. En work-out chez les New Orleans Pelicans, Stephenson aurait d’autres offres sur la table mais aurait une préférence pour la franchise de Unibrow.

Après le contrat grassouillet, suivi du fiasco, enregistré chez les Hornets, Lance est envoyé aux Clippers puis aux Grizzlies sans parvenir à s’imposer durablement. Durant cette saison partagée entre les deux franchises, il tourne tout de même à 8,3 points et 3,2 rebonds avec un joli 48,1 % au tir en sortie de banc. De bonnes stats pour un joueur souvent qualifié, à raison, de caractériel et de brouillon. Les Pelicans ont su réveiller, et même quelque part réinventer, le talent d’un Tyreke Evans endormi après une saison rookie de haut vol. Jouer dans un club qui a réussi à rebooster un type qui avait stoppé sa progression dès sa deuxième saison encouragerait Born Ready à tenter l’aventure du coté de la Louisiane. Les Pelicans s’imaginent pouvoir répéter l’opération, bien que les acteurs soient différents et que leur cible cherche une franchise comme un petit gros sur Tinder à la recherche d’un maximum d’opportunités.

En plus d’un style rugueux fidèle à son pedigree tamponné “Brooklyn”, Lance Stephenson a pour lui la jeunesse. À 25 ans seulement, il est à un tournant de sa carrière. Trouvera-t-il son bonheur dans un vestiaire NBA ou sera-t-il forcé à un exil chinois ? L’avenir nous le dira…

Source : Bleacherreport.com

Source image : League Pass