Flashback 2015/16, Kyrie Irving et LeBron James s’assoient sur la NBA : le tir, le contre… la bague !

Le 31 août 2016 à 18:44 par Giovanni Marriette

LeBron James Game 7

Tout au long du mois d’août, TrashTalk revient sur ces performances qui ont contribué à faire de la saison 2015/16 un cru particulièrement réussi. Explosions statistiques ou game winners, tout ou presque sera passé en revue histoire de vous faire patienter avant un opus 2016/17 qui s’annonce là-aussi légendaire. On s’excuse d’avance pour messieurs Beal, Bogdanovic ou Goodwin et leurs daggers assassins, on s’excuse aussi pour des gars comme Karl-Anthony Towns ou Kawhi Leonard mais le tri fût dur pour vous ressortir 31 perfs dignes de ce nom. Voici en tout cas tout ce qui s’est fait de mieux la saison passée en NBA alors tous en place, c’est l’heure de jeter un coup d’œil dans le rétro.

Nous voici donc arrivés sur la ligne d’arrivée de cette saison 2015/16. 82 matchs pour quatorze franchises, un peu ou beaucoup plus pour les seize autres, et à l’arrivée ce feu d’artifice final à l’Oracle Arena, tiré en Californie mais par deux artificiers de l’Ohio. On revient aujourd’hui sur deux actions rentrées dans le grand livre de la NBA. Un tir, un contre, deux instants à jamais gravés dans les mémoires des fans de Cleveland et de GS, tirant un trait majuscule sur un opus haut en couleur et qui annonce une saison 2016/17 toujours plus kiffante…

Nous sommes le 19 juin et quoiqu’il arrive, cette nuit de NBA sera la dernière avant de longs mois, avant de rattaquer tranquillement une vie de zombie à partir du 25 octobre prochain. Menés 3-1 dans cette finale, les Cavs sont finalement revenus de nulle part ou presque, notamment grâce à ce Game 5 d’anthologie, pour égaliser dans la série, avec comme double-carotte le premier titre de champion de la franchise et la possibilité de devenir la première équipe de l’histoire à prendre une bague après avoir été menée 3-1 en Finale. Les NBA fans du monde entier sont rassemblés devant leurs écrans, c’est tout simplement pour ce genre de moments qu’on est tous ici tombés un jour raides dingues de ce sport.

Ce Game 7 dans sa globalité ne sera pas un must see en matière de basket à proprement dit mais il le sera évidemment en terme d’intensité et en terme… d’histoires. Celle d’un Festus Ezeli intronisé starter pour pallier à l’absence de Bogut et qui vivra ce soir-là un calvaire infernal de dix minutes avant d’être envoyé dans l’heure à Portland de disparaître pour le reste de la soirée, celle d’un Draymond Green pris pour cible par la NBA après en avoir fait de même avec de trop nombreuses paires de vous savez quoi, celle d’un MVP qui avait déçu lors des Finales 2015 à titre individuel et qui devait alors frapper fort pour faire taire les LeBron fans… Mais si ces Warriors sont bien mignons, c’est bien dans l’équipe d’en face que l’on devra chercher les héros de la soirée. Comme par exemple un Kevin Love plus que jamais effacé en attaque au service de ses deux leaders mais plus que précieux au rebond et en défense lorsqu’il fallait switcher sur Curry ou Thompson, le genre de performance majuscule qui donne enfin raison à ceux qui pensèrent un jour à la rapatrier dans l’Ohio, le genre de performance qui aura également contribuer à permettre à LeBron James et Kyrie Irving de briller…

Deux hommes qui répondent d’ailleurs coup pour coup aux Warriors lors d’une première mi-temps comme prévue fermée mais lors de laquelle chaque point compte presque double. Iman Shumpert sur un 3+1, LeBron au contre par deux fois et Kyrie sur le drive répondent à la première mi-temps exceptionnelle de Draymond Green (21 points à 5/5 de loin) et si c’est alors GS qui mène de sept points (49-42), notre cœur ressent déjà quelques soubresauts qui annoncent une fin de match… particulière. Car si les Dubs prennent deux ou trois mètres d’avance au troisième quart, Kyrie Irving passe en mode Drew et remet les Cavs dans le match pour permettre à l’Ohio d’aborder le dernier round de la saison dans l’ombre de la Californie, 75-76. Le moment de rentrer dans une dimension très spéciale que seuls les vrais connaissent, celle des changements de tee-shirt devant sa télé, celle où le voisinage n’existe plus… Douze minutes su-ffo-quantes… pour les Warriors encore plus que nous d’ailleurs. 13 points seulement marqués par GS lors du dernier quart, une hallu complète compte tenu du talent de ces gars-là et de ce qu’ils avaient montré jusque-là durant 105 matchs. Mais rendons à la salade Caesar ce qui est à la salade Caesar, ce sont bien les Cavs qui vont aller chercher ce match, puisant dans des retranchements comme seul le sport peut nous le permettre. Plus de McAdoo ou de Dellavedova dans ces moments-là, seules les légendes parlent. LeBron, Curry, Irving, Thompson, les points sont chers et à 1,51 de la fin du match, alors que le score est de 89-89, LeBron James va écrire une page de plus de son futur bouquin. Chase-down block version patator sur Andre Iguodala, l’une des actions défensives les plus importantes et impressionnantes de l’histoire est née… Une minute plus tard ? Le deuxième dagger de la soirée, celui qui mettra cette fois-ci les champions en titre à terre et qui se fera enfin s’assoir une salle debout depuis plus de trois heures. Et comme un symbole, c’est Stephen Curry qui… se ramassera le tir de la saison sur la tronche, par un Kyrie Irving au niveau indécent sur ces Finales et qui mettra donc définitivement les Cavs devant sur ce tir énorme.

Victoire 93-89 des Cavs, Kyrie bonhomme, LeBron troisième titre, LeBron en triple-double pour la septième fois en Finale NBA, LeBron MVP des Finales, LeBron en pleurs, Gérard en pleurs et du coup nous aussi. Un finish exceptionnel de la part des joueurs de Tyronn Lue, un choke qu’il faudra rapidement surmonter dans la Baie. Le point final en tout cas sur une saison de toute bôôôôté, qui ne pouvait décemment pas finir autrement d’ailleurs.

Source image : youtube


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