Sebastian Telfair est encore vivant, d’ailleurs il ira enchaîner les cross en Italie cette saison

Le 30 août 2016 à 03:49 par Bastien Fontanieu

Sebastian Telfair

Vous vous souvenez de lui ? Mais si, forcément. Le cousin de Stephon Marbury, l’étoile new-yorkaise au lycée Abraham Lincoln, il est toujours sur deux jambes et il a même prévu de livrer quelques pizzas pour la rentrée.

La dernière fois qu’on l’avait vu sur le circuit NBA, ce n’était pas si lointain que cela. Certes, on en a l’impression car son impact y était fantomatique et ses grandes soirées n’ont plus eu lieu chez l’Oncle Sam, mais c’était durant la saison 2014-15 que le Thunder avait offert sa chance à l’ex-star de la Grosse Pomme, celui qui aurait dû propulser les Blazers à un tout autre niveau en étant sélectionné par Portland lors de la Draft 2004. Malheureusement, on connaît trop bien l’histoire de Seb qui n’arrivera jamais à réellement s’imposer, tout en enchaînant les bourdes extra-sportives. Après avoir validé la case chinoise il y a trois ans, Telfair avait donc réussi à se réinsérer dans la Grande Ligue avec une pige de 16 matchs pour OKC, seulement la conclusion était déjà connue d’avance. Derrière, ce fût le silence complet offert par les 30 franchises de la NBA, les Chinois faisant de nouveaux appels de phare pour que leur dynamite revienne faire la teuf.

Et après un nouveau passage en Asie, cette fois par les Flying Tigers de Xianjiang, Sebastian a prié plus que jamais pour qu’une équipe lui tende la main. Qu’un management l’appelle, en quête de meneur avec un chouia d’expérience, qu’on lui propose au moins un ticket d’entrée pour un camp d’entraînement. Résultat ? Que dalle. C’est Sportando qui a rendu officielle la signature du meneur chez l’Auxilium Pallacanestro de Turin, un club qu’on suit bien évidemment tous les matins comme vous pouvez l’imaginer. Plus sérieusement, il faut savoir qu’un certain D.J. White y évolue, aux côtés du bondissant Deron Washington. Sinon, c’est à-peu-près tout, un peu comme la carrière de Telfair en NBA, composée de deux ou trois anecdotes puis un long silence bien pesant. Allez, on espère croiser sa route sur un potentiel roadtrip du printemps prochain, en espérant que ce ne soit pas le cas avant dans la case faits divers…

Ce n’est certainement pas demain qu’on va retrouver Sebastian Telfair en NBA, mais quelque part c’est tant mieux ainsi. Le garçon veut jouer, les espoirs n’y sont plus, qui ne veut pas vivre en Italie et être payé pour enchaîner autant de caviars que de pizzas ? 

Source : Sportando

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