Flashback 2015/16 : LeBron James et Kyrie Irving historiques en Finale, envoyez le double 41 pour la 5

Le 30 août 2016 à 19:10 par Giovanni Marriette

Kyrie Irving LeBron James

Tout au long du mois d’août, TrashTalk revient sur ces performances qui ont contribué à faire de la saison 2015/16 un cru particulièrement réussi. Explosions statistiques ou game winners, tout ou presque sera passé en revue histoire de vous faire patienter avant un opus 2016/17 qui s’annonce là-aussi légendaire. On s’excuse d’avance pour messieurs Beal, Bogdanovic ou Goodwin et leurs daggers assassins, on s’excuse aussi pour des gars comme Karl-Anthony Towns ou Kawhi Leonard mais le tri fût dur pour vous ressortir 31 perfs dignes de ce nom. Voici en tout cas tout ce qui s’est fait de mieux la saison passée en NBA alors tous en place, c’est l’heure de jeter un coup d’œil dans le rétro.

C’est désormais la dernière ligne droite de cette série de flashbacks. Celle où seuls les vrais restent, celle où les légendes se fabriquent. Et aujourd’hui c’est bien de deux légendes dont on parle. L’une qui mérite l’appellation depuis fort longtemps déjà et une autre… pour qui ce ne devrait plus tarder. LeBron James, Kyrie Irving, Kyrie James, LeBron Irving, deux noms évidemment indissociables du titre des Cavs en 2016 mais surtout -et c’est là que cela nous intéresse- auteurs d’une performance ex-ce-ptio-nnelle lors du Game 5 des dernières Finales. “La classe mondiale, peut-être même les champions du monde”. Vous aurez sans doute reconnu la référence mais une chose est sûre, ce 13 juin 2016 est pour toujours rentré dans l’histoire de la Grande Ligue. Flashback.

Menés 3-1 par les Warriors en Finale NBA, les Cavs de LeBron et Sasha Kaun sont en ce 13 juin allongés à terre, une dizaine de surins plantés dans le dos et attendant uniquement le coup de grâce d’un squad bien parti pour parapher “la plus belle saison de l’histoire de la NBA”, devant une Oracle Arena qui a prévu d’agiter les mouchoirs blancs en fin de soirée. Sauf que si nous tous ici présents nous plaisons à faire couler des cafetières par packs de douze en pleine nuit, c’est bien pour le genre de délire qui s’annonce ce soir-là… Car si certains en douteraient encore, le dénommé LeBron James n’est pas du genre à accepter les défaites à genou et ce Game 5 va tout simplement rentrer dans l’histoire, notamment grâce à deux hommes. LeBron James donc, mais également son fidèle lieutenant Kyrie Irving, qui va pour sa part rentrer à cette occasion dans la catégorie des grands de ce monde.

Dès le premier quart-temps le ton est donné et si chaque ficelle trouée par Steph ou Klay fait exploser le taux de décibels comme jamais dans la Baie, les n°2 et 23 de Cleveland s’occupent de tout, bien aidés par un Gérard comme toujours (si, si) parfait. 32-29 après douze minutes, on transpire déjà et vous n’avez rien vu. Et si Klay Thompson est bien parti pour offrir au monde une soirée monstrueuse, on sent que cette soirée de fin de printemps aura tout sauf l’odeur d’un blow-out. Kyrie s’occupe de gérer le scoring et LeBron de gérer le petit Curry, comme sur ce contre plein de sens lors du deuxième quart, quand le King expliquera à Steph que s’il est un petit insolent, il a peut-être trouvé son daron pour la soirée… Le poster de ces Finals offert par Shaun Livingston à Richard Jefferson viendra mettre encore un peu plus de relief mais c’est bien à un duel entre Klay d’un côté et Kyrie de l’autre auquel on assiste. Les deux cinglés font feu de partout et ne ratent plus rien, on se dit que le basket c’est trop facile mais on se dit surtout que le basket c’est trop bon. Car c’est un must-see auquel on a droit, l’une des partitions les plus parfaites possible en matière de balle orange. 61-61 à la mi-temps, LeBron, Kyrie et Klay ont déjà fait à la mi-temps ce que certains ne feront jamais dans une carrière et nos yeux hallucinés se débattent alors avec nos cerveaux tentant de comprendre ces chiffres inhumains…

D’autant plus que le troisième quart débute aussi fort. La doublette magique des Cavs enchaîne les exploits et commence à travailler la défense de GS au corps pour prendre une petite dizaine de points d’avance, au moment où l’on se dit que de toute manière, aucune équipe de la galaxie ne semble capable de taper ces Cavs-là. Une impression confirmée sur le dernier quart puisque durant les douze dernières minutes du match la Terre entière va tout simplement s’arrêter de respirer devant la démonstration de talent, de puissance et d’envie de la part des deux leaders de Cleveland, qui empocheront à l’arrivée ce cinquième match 112-97 . Kyrie qui rosse comme s’il était dans le jardin de mamie, avec une aisance quasi-divine; LeBron qui fait parler sa puissance et qui donne l’impression que même The Rock aurait volé en éclat ce soir-là… Impressionnant, hallucinant, les mots manquent alors à nos répertoires pour qualifier la performance de la doublette infernale, le moment parfait pour vous conseiller de vous asseoir confortablement avant de décrypter les deux lignes de stats ci-dessous :

  • Kyrie Irving : 41 points à 17/24 dont 5/7 du parking, 2/2 au lancer, 3 rebonds, 6 passes, 2 steals et 1 contre en 40 minutes
  • LeBron James : 41 points à 16/30 dont 4/8 du parking, 5/8 au lancer, 16 rebonds, 7 passes, 3 steals et 3 contres en 43 minutes

Vous saignez du nez autant que Tortue Géniale lorsqu’il aperçoit une nana à poil ? C’est normal, car la performance offerte ce soir-là par ces deux Cavaliers ayant surgi hors de la nuit dépasse tout simplement l’entendement. Le meilleur dans tout ça ? C’est qu’elle lançait alors l’un des plus beaux comebacks de l’histoire des NBA Finals. Et d’ailleurs si vous êtes sages, on pourrait bien en parler demain à la même heure.

Source image : youtube