Iverson ne rejoindra pas les Celtics : rangez vos flingues, on parle de Colton Iverson

Le 26 août 2016 à 09:34 par Bastien Fontanieu

Iverson

La vue du blase sur les sites US nous a tout d’abord fait bondir, puis nos fesses sont retombées sur la chaise aussi vite que la hype autour de Camel Meriem ou Yoann Gourcuff. Iverson ne jouera donc pas pour les Celtics, mais on parle bien de Colton et non d’Allen, ce qui signifie du coup… que tout le monde s’en fout. Mais pas nous, car cette info essentielle nous aura au moins permis d’aller fouiller deux trois archives au pays des homonymes.

Commençons tout d’abord par cette belle histoire -ou pas- au cas où quelques uns ici seraient fans de l’ancienne gloire de Colorado State, drafté en 2013 par les Pacers et envoyé dans la foulée à Boston par Larry Bird. Car oui, à l’époque les Pacers ont une raquette de feu et Roy Hibbert n’est pas encore devenu un joueur de pétanque déguisé en basketteur. Direction donc le Massachusetts pour Colton, mais si les Celtics étaient à l’époque tout heureux de récupérer The Answer, les dirigeants firent rapidement demi-tour quand ils se rendirent compte que le bonhomme avait pris trente centimètres, quarante kilos et surtout qu’il était devenu blanc comme un linge et aussi fort que Mitch McGary. Résultat des courses ? Colton est renvoyé taffer son dictionnaire des homonymes en Europe et passera par la Turquie, l’Espagne, puis de nouveau la Turquie pour envoyer de la grosse perf du côté du Pinar Karsiyaka, club détenu par Gregg Popovich, Boris Diaw et J.R. Smith. Des perfs malgré tout pas assez dingues pour que les C’s lui donnent sa chance, le roster de Brad Stevens étant déjà full de petits jeunes avec les crocs. Fin du bal, Boston ne détient donc plus les droits sur Colton et ce bon vieux copain peut donc désormais trouver une autre franchise pour se prendre… un autre râteau.

Ce qui nous amène à notre sujet principal, puisque le nom de Colton Iverson n’est pas le seul ces dernières années à nous avoir fait tiquer la cornée. On pense notamment à Malcolm Lee qui n’avait rien d’un 3 and D comme son pote Courtney, à Lazar Hayward qui n’est ni blond, ni blanc comme un cul ou encore à JamesOn Curry, dont on se rappelle le blase pour cette voyelle majuscule bizarre et ce big-up au sky plus que pour son nom de famille de MVP. On pourrait aussi vous parler de Jared Jordan, plus… Jared que Jordan, du grand frère de Ben aka le bien nommé Cedric Simmons, de l’immense Patrick O’Bryant, Mamba à consonance écossaise, de Jerome Beasley le cousin dealer de Mike,  de Dijon Thompson qui comme son nom l’indique est un sniper venu de Côte d’Or ou de Daniel Ewing qui n’a lui non plus jamais remporté de titre. Mais le grand gagnant du jour se nomme sans conteste Lionel Chalmers, version américanisée de Lionel Chamoulaud et accessoirement Top 10 meneurs mais du championnat bulgare.

Bwef, de nombreux usurpateurs auront donc tenté leur chance ces dernières années dans la ligue mais en vain, la supercherie étant souvent découverte avant même que ces gars enfilent un short NBA. On attend désormais que d’autres filous comme Kyle Singler, Ryan Kelly ou Adreian Payne se fassent prendre la main dans le sac et soient renvoyés à leur vrai sport, même si tout ça n’a par contre rien à voir avec leur nom….

Source : RealGM

Source image : NBA League Pass