Nikola Mirotic dit qu’il a plus de genoux : il dit qu’il voit pas le rapport

Le 23 août 2016 à 02:07 par Bastien Fontanieu

Nikola Mirotic

Lors du dernier match de l’Espagne sur ces Jeux Olympiques, une victoire face à l’Australie synonyme de médaille de bronze, le money-time a été notamment marqué par la blessure du sniper sur un mauvais contact au rebond.

Pourtant, on avait prévenu le plus de monde possible. Se fritter avec Aron Baynes, c’est plus ou moins un synonyme pour envoyer son corps à la morgue, avec option photos choquantes en bonus. Et une fois n’est pas coutume, le bûcheron australien a été grillé sur la scène du crime, voulant prendre un rebond défensif et voyant Nikola dans l’envie de le prendre en duel. Malheureusement, déjà que physiquement Baynes en impose, Mirotic est repartit avec le pire puisque les genoux se sont cognés et on a vu le joueur espagnol rester au sol quelques longues secondes. Ensuite aidé par le staff médical, il a dû rejoindre le banc et n’a pas pu rejouer, ce qui ne l’a pas empêché de célébrer la victoire des siens dans un finish irrespirable. On se disait donc que ce n’était qu’un bobo, un de ces fabuleux flops dont Niko est capable environ 7 fois par match, mais non. Comme John Schumann de NBA.com l’a rapporté en ce début de semaine, l’intéressé se sent vraiment pas bien depuis le contact et il va devoir réaliser quelques tests pour vérifier qu’il ne s’agit de rien de bien grave.

Mirotic dit qu’il ressent encore plus de douleur aujourd’hui que lorsque le contact avec Baynes a eu lieu. Il va bientôt passer ‘quelques examens’.

Le timing est particulier, dans le sens où le camp d’entraînement ouvrira dans un petit mois à Chicago, et les Bulls auront forcément besoin de leur ailier-fort afin de préparer une longue saison. Ailier-fort… titulaire ou remplaçant ? C’est une question qui excite pas mal de monde dans l’Illinois, après avoir vu Mirotic jouer la plupart des rencontres en sortie de banc ces 24 derniers mois. Seulement, en voyant ce qu’il a pu mettre à la France en quarts de finale, la saison moyenne proposée l’an dernier et le vide laissé dans la raquette par les départs de grands titulaires, on peut imaginer un temps de jeu plus élevé pour Niko. Il restera cependant pas mal de concurrence avec laquelle se battre, notamment Taj Gibson et Bobby Portis, deux clients qui proposent des profils nettement différents mais dont l’activité pourrait plaire à Fred Hoiberg. L’entraîneur de Chicago n’a pas 36,000 options dans sa raquette, il faudra varier entre jeu physique à l’intérieur et finesse extérieure, l’Espagnol remplissant évidemment la deuxième case plutôt que la première. On attendra donc patiemment les résultats de ces analyses, en espérant que rien de grave n’arrive au barbu car il a déjà dû en baver l’année dernière et son tournoi olympique a montré de beaux signes de retour au plus haut niveau.

D’ailleurs, le garçon pourra ajouter deux belles lignes à son CV : une médaille de bronze olympique, et un carton plein contre l’équipe de France, histoire d’envoyer Tony Parker à la retraite. On se retrouvera chez Niko, on se retrouvera…

Source : NBA.com

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