Jeremy Lin bosse son jump-shot pour la rentrée : suffisant pour faire gagner 20 matchs aux Nets ?

Le 21 août 2016 à 08:57 par Giovanni Marriette

Jeremy Lin

Les travaux d’été continuent pour nos NBAers et parmi eux un certain Jeremy Lin, fraîchement débarqué du côté de Brooklyn pour tenter de faire renaître la Linsanity sur la côte-Est américaine. Au programme pour l’un des joueurs les plus capillairement chelou de la Ligue ? Du shoot, du shoot et du shoot. Encore heureux, manquerait plus que ça qu’il s’entraîne à jongler.

La saison 2015/16 de Jeremy Lin dans les bras de Charlotte fut loin d’être catastrophique et il était d’ailleurs un efficace sixième homme au relais de Kemba Walker. Ses 11,7 points, 3,2 rebonds et 3 passes par match sont là pour le prouver et sa capacité à attaquer le cercle et à gérer les pick’n’rolls ont donc poussé les dirigeants des Nets à lui faire confiance et à lui offrir dans les 11 millions de dollars pour la saison à venir. Pour le PNR pas de souci, son entente avec Brook Lopez pourrait être intéressante. Pour le reste ? Jeremy taffe, notamment un aspect de son jeu qu’il estime encore perfectionnable :

Cet été, ma priorité n°1 est d’améliorer mon jump-shot. Bosser sur tous ces tirs. Catch and shoot à trois points, shoots à trois points après un dribble, jump-shots à mi-distance, en isolation… J’ai toujours eu un don pour attaquer le cercle, finir près du panier et aller chercher des lancers, mais si je suis capable d’ajouter cette arme à ma panoplie je pense que ça pourrait étoffer mon jeu et l’amener à un niveau plus consistant. Mon état de forme a changé et mon jeu doit être plus fluide afin d’être performant même les soirs où je suis moins en forme. J’ai également bossé mes floaters parce que je me rends compte que plus les années passent, moins je pourrai compter sur mes qualités physiques.

Avec le tiers de ses tirs pris l’an passé derrière la ligne à trois points, Jeremy Lin avait déjà l’habitude depuis quelques années d’alterner plutôt pas mal le tir et le jeu en pénétration, sans toutefois utiliser la distance intermédiaire. Belle idée donc que de bosser ce fameux mid-range, une corde de plus à son arc qui ne sera pas du luxe pour aider sa franchise à gagner quelques matchs la saison prochaine, genre une vingtaine au lieu d’une quinzaine. Kenny Atkinson doit en tout cas être satisfait de voir que quand certains s’éclatent à taper des un contre un dans des tournois entre potes, son nouveau meneur de jeu préfère taffer seul son game à défaut de se coiffer convenablement.

C’est donc une bonne nouvelle pour les Nets qui pourront compter à la rentrée sur un joueur travailleur et désireux de réaliser une grosse saison, avec un rôle plus important et mine de rien une expérience qui commence à être intéressante dans la Ligue. C’est pas grand chose hein, mais il faut bien essayer de trouver des solutions pour sourire à Brooklyn non ?

Source texte : nbcsports.com

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