Flashback 2015/16 : quand Dwight Howard claquait 36 points, 26 rebonds et la bise sur les Clippers

Tout au long du mois d’août, TrashTalk revient sur ces performances qui ont contribué à faire de la saison 2015/16 un cru particulièrement réussi. Explosions statistiques ou game winners, tout ou presque sera passé en revue histoire de vous faire patienter avant un opus 2016/17 qui s’annonce là-aussi légendaire. On s’excuse d’avance pour messieurs Beal, Bogdanovic ou Goodwin et leurs daggers assassins, on s’excuse aussi pour des gars comme Karl-Anthony Towns ou Kawhi Leonard mais le tri fût dur pour vous ressortir 31 perfs dignes de ce nom. Voici en tout cas tout ce qui s’est fait de mieux la saison passée en NBA alors tous en place, c’est l’heure de jeter un coup d’œil dans le rétro.

On rend aujourd’hui hommage dans notre rubrique estivale à un homme plus habitué aux critiques qu’aux louanges ces dernières années, la faute à un corps et un talent qui devraient, selon beaucoup, lui permettre de faire bien plus que ce qu’il ne fait déjà. Ce sera peut-être le cas avec les Hawks la saison prochaine mais en tout cas, on a pour notre part décidé de vous rafraichir la mémoire en évoquant aujourd’hui ce match de mammouth qu’il livra un soir de janvier au Staples Center. Et c’est ce Dwight-là qu’on veut, tous les soirs ou presque.

Remettons tout d’abord les choses à leur place, la saison 2015/16 de Dwight Howard avec Houston est loin d’être dégueulasse. En effet, un paquet de pivots titulaires en NBA aimerait ainsi pouvoir coucher 13,7 points à 62% au tir, 11,8 rebonds et 1,6 contre par match dans une équipe de Playoffs. Sauf que l’octuple All-Star et triple DPOY a toujours eu l’air d’en garder sous la semelle, de par une attitude parfois nonchalante que certains appelleront même “soft”, sauf que l’on a nous-même l’impression que si Dwight le voulait, il défoncerait tout simplement la concurrence chaque soir de sa vie (remember par exemple les Playoffs 2014 vs Portland…)

Ce 18 janvier en tout cas, Dwight nous a rappelé qui il était le temps d’une soirée. Opposé au Staples Center à DeAndre Jordan et aux Clippers, Dwight a tout simplement écœuré tous les intérieurs de Doc Rivers uns à uns, ces derniers n’ayant plus que la solution de la faute pour arrêter le géant. Sauf que celui qui aura tourné la saison passée à à un bien moche 48% sur la ligne sera ce soir-là étonnamment adroit (14/18), le meilleur pivot défensif de la ligue et ses potes se résolvant alors à laisser passer l’orage et à se concentrer sur les coéquipiers de Dwight. Les Clippers qui l’emporteront d’ailleurs en prolongation (140-132) grâce à 40 points de J.J. Redick et 28 de Chris Paul mais qui laisseront donc en ce soir d’hiver l’ancien pivot du Magic et des Lakers réaliser un véritable carnage comme on n’en fait plus au 21ème siècle… 36 points (à 11/16 au tir et 14/18 au lancer), 26 rebonds, 4 passes, 1 contre et 1 interception, une soirée à profiter des passes géniales de James Harden sur pick’n’roll, une soirée passée à se faire attraper les bras par les pivots des Clippers mais en vain. Voilà le Dwight que l’on veut voir en 2017 avec les Hawks. Celui qui se sort les doigts du uc, celui qui impose son corps si parfait à des défenses sans solutions…

Meilleures perfs de Dwight Howard en 2015/16

• 4 novembre vs Magic : 23 points à 10/10 et 14 rebonds
• 7 novembre @Clippers : 20 points à 8/10 et 20 rebonds
• 11 novembre vs Nets : 20 points à 10/16, 17 rebonds et 5 contres
• 19 novembre vs Blazers : 19 rebonds et 3 contres
• 5 décembre vs Kings : 22 points à 7/9, 18 rebonds et 2 contres
• 29 décembre vs Hawks : 30 points à 10/12 et 16 rebonds
• 31 décembre vs Warriors : 21 points à 8/9, 13 rebonds, 5 passes, 3 contres et 2 interceptions
• 10 février @Blazers : 28 points à 13/17, 13 rebonds et 2 contres
• 29 février @Bucks : 30 points à 12/17 et 13 rebonds
• 9 mars @Sixers : 21 points à 9/12 et 18 rebonds

38 doubles-doubles et une domination encore impressionnante par moment, voilà ce qui a dû conduire les Hawks à miser sur lui pour remplacer Al Horford. De retour à la maison, D-12 nous montrera peut-être son meilleur visage cette saison, après quelques années à faire le minimum syndical en laissant le star system et la hype tourner autour de James Harden. Bonne touche pour Atlanta ? Peut-être bien oui…

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