Flashback 2015/16 : quand Paul George tapait son career-high avec 48 points et un big up à la Lozère

Le 08 août 2016 à 13:43 par Giovanni Marriette

Paul George

Tout au long du mois d’août, TrashTalk revient sur ces performances qui ont contribué à faire de la saison 2015/16 un cru particulièrement réussi. Explosions statistiques ou game winners, tout ou presque sera passé en revue histoire de vous faire patienter avant un opus 2016/17 qui s’annonce là-aussi légendaire. On s’excuse d’avance pour messieurs Beal, Bogdanovic ou Goodwin et leurs daggers assassins, on s’excuse aussi pour des gars comme Karl-Anthony Towns ou Kawhi Leonard mais le tri fût dur pour vous ressortir 31 perfs dignes de ce nom. Voici en tout cas tout ce qui s’est fait de mieux la saison passée en NBA alors tous en place, c’est l’heure de jeter un coup d’œil dans le rétro.

Nous sommes le 5 décembre et si Paul George vient d’être désigné player of the month à l’Est après un mois de novembre énorme (29,5 points, 8,2 rebonds et 4,3 passes), la défense du Jazz ne s’attend probablement pas à prendre une telle bourrasque sur la trogne. Une bourrasque sans gravité puisque les hommes de Quin Snyder s’imposeront finalement au bout de l’overtime, mais une perf qui reste encore à ce jour le career high de Paulo. On revient sur 42 minutes de grâce inutile, si ce n’est de faire du bien à nos petits yeux.

Quand les Pacers débarquent dans l’Utah en cet automne 2015, leur bilan de 12-6 est flatteur et Frank Vogel peut alors remercier Paul George puisque le franchise player d’Indianapolis surfe tout simplement sur la NBA depuis un mois. Avec 36 points face à à Miami, 40 points à Washington ou encore 39 au Staples Center contre les Lakers, Paulo a chauffé vénère et pas grand monde n’a alors de solution pour arrêter un homme définitivement revenu à son meilleur niveau après sa terrible blessure de l’été 2014. Et ce soir-là PG13 sera une nouvelle fois inarrêtable, mais encore plus que d’habitude. 48 points à 15/27 (dont un délicieux 8/11 derrière la ligne) et 10/13 au lancer, 8 rebonds, 3 passes et 3 steals face à un Gordon Hayward aussi dépité que dépassé et une aisance affolante rendant les moindres moves du joueur aussi plaisants à regarder qu’une toile de grand peintre. Step-backs, spin-moves et catch-and-shoots de huit mètres, PG aura tout fait ce soir-là à la défense mormone, même un 360 dénué de tout respect au premier quart-temps.

Un record en carrière qui tient toujours et qui mit un peu de soleil sur un match finalement perdu en prolongations par les Pacers après un tir raté de George Hill, obligé d’essayer de jouer les sauveurs à cause d’une bonne défense du Jazz sur le héros du soir. Un squad du Jazz qui s’en remettra ce soir-là pour sa part à Derrick Favors, auteur lui aussi d’un beast-match bien clutch avec 35 points et 13 rebonds à 14/24, et à… Trey Burke (19 points), comme quoi tout peut arriver dans ce bas-monde.

Paul George terminera finalement l’exercice avec ses meilleures moyennes en carrière (23,1 points, 7 rebonds et 4,1 passes), un Game 7 âprement disputé à des Raptors futurs finalistes de Conf’ et une sélection pour disputer les Jeux avec Team USA. L’âge de raison ? Possible. Et avec le recrutement intelligent opéré par Larry Bird cet été, Paulo et ses boys ne seront pas bons à prendre à la rentrée…

Le career high de Paulo, 48 points et une belle défaite

Source image : Twitter – @NBATV


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