Flashback 2015/16 : quand Stephen Curry annonçait la couleur face aux Pels avec 93 points en deux matchs

Le 02 août 2016 à 13:57 par Giovanni Marriette

Tout au long du mois d’août, TrashTalk revient sur ces performances qui ont contribué à faire de la saison 2015/16 un cru particulièrement réussi. Explosions statistiques ou game winners, tout ou presque sera passé en revue histoire de vous faire patienter avant un opus 2016/17 qui s’annonce là-aussi légendaire. On s’excuse d’avance pour messieurs Beal, Bogdanovic ou Goodwin et leurs daggers assassins, on s’excuse aussi pour des gars comme Karl-Anthony Towns ou Kawhi Leonard mais le tri fût dur pour vous ressortir 31 perfs dignes de ce nom. Voici en tout cas tout ce qui s’est fait de mieux la saison passée en NBA alors tous en place, c’est l’heure de jeter un coup d’œil dans le rétro.

Place aujourd’hui à un nom qui vous dit peut-être quelque chose. Un certain Stephen C., meneur de jeu de son état et accessoirement double-MVP en titre. Un homme qui, dès le troisième match de la saison, avait déjà calé deux de ses orteils sur le “MVP back-to-back” grâce à deux agressions avec préméditations sur de pauvres Pelicans lâchés dans la nature. On revient sur cette fin de mois d’octobre de folie pour Stephen Curry, deux matchs qui en amèneront finalement des dizaines d’autres dans le même genre… Monstrueux.

Nous sommes le 27 octobre 2015 et certains ignorants pensent encore que Stephen Curry aura du mal à confirmer son énorme saison 2014/15. Pour tous ceux-là et pour le reste du monde, le meneur de GS n’aura besoin que de… 10 minutes pour mettre les choses à plat. Dix petites minutes lors de l’opening night face aux Pels, lors desquelles le Splash Bro’ va envoyer la bagatelle de… 24 points. Le même total qu’Anthony Bennett durant ses six premiers mois de compétition, le même total aussi que le Psy TrashTalk en deux saisons en Région. Parking intérieur, parking extérieur, finger rolls beaucoup trop rapides pour la défense de NOLA, tout y passe durant dix minutes de folie où le gamin va envoyer un message fort à la Ligue, à savoir que celui qui voudrait lui piquer son trophée de meilleur joueur de la NBA devrait se lever très tôt, voire ne jamais se coucher. A l’arrivée, Steph signe 40 points (à 14/26 dont 5/12 de loin et 7/7 aux lancers) et donne rendez-vous aux Pels déjà quatre jours plus tard, pour une soirée qui s’annonce encore plus mémorable, mais ça personne ne le sait encore, sauf peut-être le meneur des Dubs…

Car quatre jours plus tard la pluie va de nouveau tomber mais cette fois-ci en Louisiane. Grâce à… 28 points au troisième quart-temps (on vous passe cette fois-ci les comparaisons douteuses), Curry va conclure la rencontre avec 53 points au compteur, sa meilleure perf’ de la saison et sa deuxième en carrière. 17/27 au tir dont 8/14 du parking de la salle, 11/11 aux lancers histoire d’énerver les Dédé, 4 rebonds, 9 passes et 4 steals et voilà les Warriors qui partent tranquille vers un début de saison historique qui les verra remporter leurs 24 premiers matchs avant d’aller chercher au final le record des Bulls. Trois points avec la faute, deux mètres derrière la ligne, rien n’aura empêché ce soir-là Stephen l’insolent d’envoyer son second message en moins d’une semaine. Un double message qui annonçait la saison qu’on connait…

93 points en deux matchs, 31/53 au tir dont 13/26 de loin, 18/18 sur la ligne. On cherche encore un début de saison plus ouf, mais on n’a toujours pas trouvé… Place aux images du double “crime”, les pauvres Pels s’en souviennent probablement encore.

Stephen Curry vs Pels Acte I

Stephen Curry vs Pels Acte II

Source image : Twitter