Tyler Johnson rejoint le gang des nouveaux salariés Smecta : “J’ai vomi quand j’ai entendu le chiffre”

Le 28 juil. 2016 à 15:46 par Benoît Carlier

Tyler Johnson

Vous êtes sur le cul à chaque nouvelle signature depuis l’ouverture de la Free Agency le 1er juillet dernier ? Vous n’êtes pas les seuls à ne pas vous remettre des sommes évoquées aux quatre coins de la Grande Ligue pendant la période estivale. Tyler Johnson a toujours du mal à se faire à sa nouvelle augmentation, un peu comme C.J McCollum.

Parmi tous les contrats faramineux signés cet été en NBA, on aurait presque zappé celui de l’arrière du Heat. Après une légère montée en puissance pour sa deuxième année dans l’élite, Tyler Johnson s’est pourtant vu offrir la bagatelle de 50 millions de billets verts sur quatre ans. Une aubaine aussi exceptionnelle qu’inespérée pour le joueur non-drafté qui lui a bien brassé le ventre selon Manny Navarro du Miami Herald.

Tyler Johnson on his $50 million contract: “I threw up a couple times when I heard the number go out there.” #Heat

— Manny Navarro (@Manny_Navarro) July 25, 2016

Tyler Johnson à propos de son contrat de 50 millions de dollars : “J’ai vomi quelques fois quand j’ai entendu le chiffre sortir.”

C’est aux Nets que l’on doit cette escalade financière pour la gâchette floridienne alors que l’autre franchise de Big Apple avait posé la moitié de 100 briques sur la table pour celui qui était alors agent-libre avec restriction. Une somme finalement matchée par Pat Riley qui venait de se faire lâcher par Dwyane Wade et craignait de se mettre à dos tous les fans de la franchise s’il laissait partir un nouvel élément apprécié de la maison toute proportion gardée par rapport au légendaire numéro 3 du Heat bien entendu. Il n’empêche que Tyler Johnson touchera bien ses 50 patates d’ici 2020 à raison de 13 millions répartis sur les deux premières saisons, puis de 18 et 19 millions les deux suivantes (!), soit une augmentation de son salaire de 1200%, puis de 3600% par rapport à ses 507 000 dollars de la saison dernière. Un contrat évidemment surcoté auquel le produit de CSU ne s’attendait pas du tout, pas plus que son agent qui doit aujourd’hui être spammé d’offres immobilières “immanquables” dans les Caraïbes. Car avec 8,7 points, 3 rebonds et 2,2 passes de moyenne en 36 matchs cette saison, le jeune shooting guard de 24 ans – qui s’était fait un nom en D-League avant de toquer à la porte de la NBA – personnalise l’expression “être là au bon endroit, au bon moment”.

Bien sûr, TJ n’est pas le seul à pouvoir remercier TNT et ESPN pour leur générosité pour se partager les nouveaux droits télé de la Grande Ligue. Mike Conley (153 millions sur 5 ans), Bradley Beal (128 millions sur 5 ans) ou même Chandler Parsons (95 millions sur 4 ans) en ont également largement profité comme tant d’autres, mais Adam Silver va devoir songer à mettre en place un numéro vert pour permettre à ces nouveaux super-riches de ne pas flancher psychologiquement dans quelques mois ou années, lorsque leur niveau de jeu ne sera pas forcément en adéquation avec les attentes formées autour de leur salaire et qu’il faudra quand même assumer le chèque qui continuera de tomber dans le vestiaire ou même face aux médias.

Auteur d’une belle progression entre sa saison de rookie et de sophomore, on souhaite à Tyler Johnson de continuer sur sa lancée en profitant du départ de “Flash” pour se faire une vraie place dans l’effectif de coach Spo. Parce que c’est quand même plus satisfaisant pour tout le monde quand le salaire correspond au niveau de performance de celui qui le touche. Pas vrai Joe Jo ?

Source : Miami Herald

Source image : MiamiTicket