Présentation des équipes aux Jeux Olympiques de Rio : l’Espagne, ton pire cauchemar français

Avec un tournoi olympique qui démarrera le 6 août et des adversaires prêts à tout pour remporter la médaille d’or, faisons le tour des nations présentes à Rio et qui voudront gentiment tabasser la compétition. Aujourd’hui, l’Espagne !

Inutile de le rappeler, car la cicatrice est encore bien ouverte pour certains, Pau Gasol était sur le toit de l’Europe en septembre dernier, après avoir défoncé la compétition dans les raquettes de l’Hexagone. Un EuroBasket géré de main de maître et qui a rappelé la hiérarchie sur le vieux continent, malgré la transition approchant pour le grand barbu et des copains qui ne sont plus tout jeune. Cependant, et comme vous allez pouvoir le constater ci-dessous, nos voisins du Sud sont plutôt du genre à posséder un bon réservoir de talents, avec des jeunes qui intégreront bientôt la NBA pendant que d’autres se régalent déjà près de chez nous. Oublier l’Espagne, c’est un peu le genre d’erreur qui pourrait coûter cher à de nombreuses équipes, elles qui devront notamment garder leur sang-froid lors de la phase de poules.

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# Effectif (membres de la NBA en rouge)

• Pau Gasol
• Rudy Fernandez
• Sergio Rodriguez
• José Manuel Calderon
• Juan-Carlos Navarro
• Felipe Reyes
• Victor Claver
• Fernando San Emeterio
• Willy Hernangomez
• Alex Abrines
• Alberto Abalde
• Pau Ribas
• Sergio Llull
• Nikola Mirotic
• Ricky Rubio

Oui, pour le moment l’effectif est composé de 15 joueurs et il n’y aura que 12 places dans l’avion en direction de Rio. Oui, Marc Gasol et Serge Ibaka ne seront pas présents, ce qui fait grincer certains fans espagnols voulant profiter de ‘l’équipe B’ envoyée par Team USA. Mais qu’on ne s’y trompe pas, l’Espagne a encore envoyé du très lourd pour ces Jeux Olympiques et la sélection se place directement parmi les favorites pour ce qui est d’accéder au dernier carré. Trop de talent, d’expérience, de jeunesse sérieuse et l’envie de gagner autre chose que des médailles d’argent (pourtant, on en voudrait bien une), le refrain est le même mais on le répétera une nouvelle fois : ne pas prendre cette équipe au sérieux peut représenter une des pires erreurs sur ce tournoi. Et on ne dit pas uniquement ça pour Vincent Collet et ses soldats…

# Palmarès olympique

• Médaille d’argent (1984, 2008, 2012)
• 11 participations

# Derniers résultats internationaux

• Jeux Olympiques 2012 : 2ème
• Mondial 2014 : 5ème
• EuroBasket 2015 : Champion

# Le copain qu’on attend

• Alex Abrines : on continue dans le registre de la jeunesse, de ces petits qui vont bientôt devoir prendre la relève, avec Raul Neto au Brésil et Nicolas Brussino en Argentine. Le petit Abrines a signé au Thunder et sera donc un copain assez attendu sur le parquet de la Chesapeake l’an prochain, non pas qu’on lui assure 30 minutes de jeu dès sa première saison mais le potentiel est là. Tout comme Willy Hernangomez d’ailleurs, qui va pouvoir obtenir du temps de jeu en l’absence de Marc et Serge, et sur qui les fans des Knicks bavent depuis quelques mois. En conclusion, disons simplement que même si les cadres vont encore nous régaler, on gardera une rétine sur ces zozos nés après 1990 et représentent le futur du drapeau espagnol.

# Les adversaires

• Brésil
• Lituanie
• Croatie
• Argentine
• Nigéria

Sauf cataclysme ou valse de blessures dès le premier match, on devrait retrouver l’Espagne à la première ou seconde place de son groupe, et peut-être même la troisième si les filous font leur spéciale. Car s’il y a bien une équipe capable de regarder le tableau d’en face et choisir son parcours, c’est elle : une bonne tactique, qui a fait rager beaucoup de compatriotes par le passé, mais pourrait leur permettre d’éviter la route américaine ou serbe. Il faudra très probablement finir en tête pour jouer Team USA en finale, mais cela voudra aussi dire un peu de Serbie ou de France en quart ou en demi… pas facile comme menu, pour gagner une nouvelle médaille. Et si possible, autre que l’argent !

Malgré les retraits de deux gros clients dans la peinture en Ibaka et Marc Gasol, l’Espagne reste l’Espagne, c’est-à-dire une superpuissance du basket mondial, qui aura à coeur de tout donner pour tenter de remporter l’or et ainsi valider tant d’années passées à se battre face à Team USA. Tout ce qu’on souhaite, c’est un petit duel en quart ou en demi, histoire de régler quelques comptes entamés il y a maintenant plusieurs années. Une grosse compétition sans un France – Espagne, ça n’a pas trop de goût. 

Source image : sport24hour