Les soucis de dos de Dwight Howard “ne sont plus un problème” pour lui : cool, il va donc pouvoir être MVP

C’est un fait, et les stats du joueur sont là pour le démontrer, Dwight Howard n’est plus le même joueur depuis ses problèmes de dos survenus en 2012. A l’époque, celui qui était encore le pivot du Magic sortait d’une saison à 22,9 points, plus de 14 rebonds et 2,4 contres et représentait toujours le futur de la ligue au poste de pivot. De l’eau a coulé sous les ponts depuis et Dwight est ainsi rentré dans le rang. Mais le nouveau poste 5 des Hawks le certifie, son dos n’est plus un problème aujourd’hui.

Le dos, les genoux, le j’men foutisme, le rêve de devenir Clark Kent, on ne sait pas vraiment en fait ce qui a fait passer Dwight Howard en quelques années de monstre quasiment inarrêtable à ce pivot tout juste doué qu’il est devenu ces dernières saisons. Attention, Dwight peut toujours se transformer à l’occasion en arme de destruction massive quand il semble l’avoir décidé (remember les Playoffs 2015) mais l’époque où il figurait parmi les candidats au trophée de MVP est définitivement révolue. 52 matchs ratés sur les deux dernières saisons avec les Rockets, un effacement évident en attaque et une attitude parfois trop soft ont fait de Dwight l’une des cibles prioritaires des râleurs, le casant du même coup dans la catégorie des déceptions perpétuelles, malgré un apport encore solide de 13,7 points, 11,8 rebonds et 1,6 contre. C’est cela qui a sans doute poussé les Hawks à investir sur le Superman 2.0 et, bonne nouvelle pour ses nouveaux employeurs, Dwight assure aujourd’hui ne plus avoir de problème avec son physique, si souvent sujet à débat depuis quelques années :

Mon dos n’est pas un problème et je pense qu’il n’en sera plus un jusqu’à la fin de ma carrière.

Ok, les problèmes de dos de Dwight sont désormais… dans son dos. Bonne nouvelle donc pour les Faucons qui compteront ainsi à la rentrée sur un D-12 en pleine possession de ses moyens. Ne reste maintenant qu’à s’inscrire pleinement dans le projet de jeu de Mike Budenholzer, basé on le rappelle sur le partage du ballon en attaque, ce qui n’a jamais été le fort du finaliste NBA 2009, lequel aime avoir le ballon dans les mains pour nous faire profiter de son éventail offensif composé d’à peu près quatre moves. Leader NBA la saison passée au nombre de ballons touchés au poste et second dans la catégorie des balls touchés dans la raquette, le pivot de Houston s’était malgré tout plaint de ne pas voir assez la gonfle. Qu’en sera-t-il à Atlanta si Buddy décide de le priver encore un peu plus de ballon de peur qu’il ne ralentisse l’attaque ? Verra-t-on enfin un Dwight concerné par le collectif et non pas par ses petites productions personnelles ? C’est là tout le défi que s’est lancé la franchise de Géorgie et l’axe principal par lequel les Hawks seront – ou non- dangereux la saison prochaine en cette année de transition pour eux.

Problème de dos ? Check. Problèmes d’égo ? Dossier en cours. Car c’est aussi ça de faire confiance à Dwight Howard. On sait que le potentiel est là, mais on ne sait jamais vraiment à quoi s’attendre à l’arrivée…

source texte : nbcsports.com

Source image : Twitter – @NBASocial