Isaiah Thomas a hâte de négocier son futur salaire : “Va falloir ramener le camion Brinks”

Le 18 juil. 2016 à 09:30 par Bastien Fontanieu

Isaiah Thomas

Après avoir bouleversé le Massachusetts en moins de deux ans et validé une sélection au All-Star Game il y a quelques mois, le lutin des Celtics sait qu’il va pouvoir se faire une thune phénoménale d’ici quelques années. Mais en attendant…

… il va falloir être patient ! Car mine de rien, la situation contractuelle de Thomas nous fait immédiatement penser à celle de Stephen Curry. Le rapport ? Pendant que des role players se font verser des wagons de billets verts grâce à l’augmentation du salary cap et la nature du marché qui évolue, le double-MVP en titre et accessoirement emblème des Warriors n’est que le quatrième joueur le mieux payé de son équipe, son contrat l’empêchant de pouvoir obtenir la même blinde que ceux qui étaient sur le marché cet été. Et si le phénomène de Golden State sera justement payé tel un pharaon dans un an, lorsque son bail sera terminé et qu’il faudra en signer un nouveau, Isaiah devra lui attendre encore une année de plus puisque le deal que les Suns avaient signé avec lui le mènera jusqu’à la fin de la saison 2017-18. Une véritable aubaine pour les Celtics, puisque les autres franchises devront commencer à payer des fortunes à leurs joueurs pendant que Thomas touchera moins de 13 millions… sur les deux prochaines saisons ! Quand on voit des copains comme Mike Conley obtenir des sommes records et des joueurs de bout de banc (coucou Mozgov) toucher près de 20 millions la saison, il y a de quoi être optimiste pour Isaiah et le joueur a justement sorti une magnifique expression afin de dessiner sa situation.

Il va falloir qu’ils ramènent le camion Brinks. Tout le monde se fait bien payer, il faudra bien que je touche quelque chose. Mais je fais en sorte de ne pas m’en préoccuper. Je préfère simplement rester moi-même et continuer à jouer, en espérant que le reste se déroule comme prévu.

On peut comprendre le soupir que Thomas peut lâcher en observant Tyler Johnson prendre le double de son salaire alors que l’arrière du Heat ne touchera probablement pas une seule fois à un maillot All-Star hormis celui des vitrines de Miami, surtout quand on sait que les blessures graves peuvent tomber d’un jour à l’autre et qu’une fois signé le contrat oblige la franchise à devoir payer le joueur. Mais pour Isaiah et les membres de sa famille, l’avenir promet d’être fabuleux puisque l’équation est assez simple dans son cas. Engagé pour 4 ans et près de 27 millions de dollars il y a deux étés de cela, IT pourrait tout simplement gagner 27 millions de dollars… la saison au début de la saison 2018-19. Un scénario largement probable quand on sait qu’Horford vient de se prendre un fat contrat de 113 millions sur les quatre prochaines saisons, mais le vétéran avait tout de même tamponné 9 saisons avant ce nouveau deal, ce qui lui permet de faire partie du club des gros salariés avec 10 années d’expérience. Concernant le lutin ? La fin de la saison 2017-18 sera sa 7ème professionnelle, ce qui lui permettra de démarrer son salaire dans la tranche des joueurs avec 7-9 ans dans la Ligue. De quoi aisément concevoir une paye à 30 millions l’année quand on voit les évolutions du salary cap, maintenant reste à savoir ce que Danny Ainge sera prêt à donner quand on sait les capacités du gourou des Celtics à négocier avec certaines de ses stars…

Ultra-talentueux, ultra-excitant et… ultra-sous-payé, Isaiah Thomas a la malchance de vivre sur un contrat qui ne prend pas en compte l’explosion actuelle du salary cap. Cependant, il peut se frotter les mains et rester patient : vue sa réputation, il faudra bien un camion Brinks pour le payer à la fin de son bail. Un ou deux camions au fait ?

Source : CSNNE

Source image : Brinks