Les Warriors réclament au moins 15 millions pour poser un logo sur le pec de Curry : combien sur la fesse ?

Le 17 juil. 2016 à 19:28 par Benoît Carlier

Autant s’y faire tout de suite, vos jerseys préférés seront bientôt jonchés de messages promotionnels pour des chaînes de fast-food ou pour la dernière lessive à la mode. Un crève-cœur pour certains fans mais qui risque de réjouir la trentaine de comptables qui bosse en NBA et notamment celui basé à Golden State…

Pour ceux qui se demandaient comment les Warriors allaient pouvoir supporter le prochain contrat max de Stephen Curry sans se séparer des 14 autres joueurs de leur roster, voici peut-être un premier élément de réponse intéressant. En effet, malgré la contestation de nombreux puristes de voir des logos publicitaires fleurir sur les maillots NBA à la manière de ce qu’on trouve aujourd’hui en Europe ou dans le monde du football, ces petits patchs de 6,35 cm sur 6,35 cm feront bel et bien leur apparition à partir de la saison 2017-18 et plus rien ne pourra les en empêcher. Un bon moyen d’arrondir leurs fins de mois pour les 30 franchises qui ne sont quand même pas trop à plaindre quand on voit les récents contrats signés lors de la dernière free agency. Des sommes démesurées qui pourraient d’ailleurs continuer d’augmenter alors que la NBA vit actuellement son âge d’or et que les revenus continuent de grimper un peu partout, notamment grâce à la vente de ce nouvel emplacement publicitaire privilégié.

Les Sixers sont les premiers à avoir franchi le pas en s’accordant sur un montant de 5 millions de dollars la saison pour que la plateforme de billetterie en ligne StubHub ait le droit d’apposer son logo sur le maillot de Timothé Luwawu à partir de 2017. Une entrée en matière qui a permis aux autres marques de se faire une idée des prix pratiqués pour ce genre de prestation même si les tarifs pourraient varier en fonction de l’attractivité de la franchise concernée. Ainsi, les Warriors réclameraient entre 15 et 20 millions de billets verts la saison pour ce petit bout de tissu sur leur tunique blanche, bleue et jaune selon Darren Rovell d’ESPN, faisant d’elle l’équipe la plus gourmande de la Ligue. Une somme largement justifiée par les récents résultats des disciples de Steve Kerr et par les noms qui peuplent son effectif. Alors que certains évoquent déjà l’un des meilleurs cinq majeurs all-time avec les deux derniers MVP ainsi que les deux All-Stars que sont Klay Thompson et Draymond Green, on peut donc imaginer que Golden State soit l’équipe la plus regardée en antenne nationale à défaut d’être la plus appréciée. Il n’y a pas de mauvais buzz et le sentiment de traîtrise qui entoure la signature de Kevin Durant à Oakland cet été ne fait que renforcer la popularité de l’équipe au sens le plus large du terme. Si on ajoute à cela le fait qu’une telle équipe a de grandes chances de prolonger sa saison longtemps au printemps, on comprend l’écart avec la première somme évoquée pour Philadelphie.

Il faudra bientôt un master en finance pour suivre l’actualité de la balle orange en NBA mais ce qui paraît clair aujourd’hui c’est que l’écart de budget qui existe déjà entre les plus gros marchés et des équipes de second rang comme Portland par exemple risque encore de s’élargir avec cette nouvelle pratique. Vive le business…

Source : ESPN

Source image : Montage via http://www.resonews.com/


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