Pablo Prigioni est de retour aux Rockets : Barack Obama annoncera ce midi un jour férié dans le Texas

Le 14 juil. 2016 à 07:06 par Giovanni Marriette

La free agency des Rockets est pour l’instant très mystérieuse, dans le même délire finalement que le jeu proposé par les Texans depuis quelques saisons. Du talent certes, mais un talent dont on ne sait pas s’il sera utilisé ou gâché. Seule certitude à Houston, il y  aura de l’expérience la saison prochaine dans le roster, puisque l’on a appris il y a quelques heures que le légendaire Pablo Prigioni ferait bel et bien son retour l’an prochain au Toyota Center.

Dieu qu’elle est étrange cette équipe de Houston, excitante mais étrange. James Harden évidemment, génie offensif mais qui pourrait – c’est ce que l’on pense le plus souvent – faire tellement mieux. Puis autour de lui tout un tas de joueurs déjà là la saison dernière ou arrivés ces dernières semaines (Eric Gordon, Nene Hilario, Ryan Anderson), capables du meilleur comme du pire et pour le coup tombés dans une franchise qui leur ressemble. Daryl Morey et Mike D’Antoni avaient donc besoin d’un guide, d’un druide, ils avaient besoin d’un GPS pour guider tous ces schizophrènes de la balle orange. Bingo, Twingo, Jeannie Longo, revoici donc Pablo Prigioni, déjà passé par Houston la saison dernière et signé cette nuit par les Fusées pour venir jouer les médiateurs et les hommes d’expérience :

Free agent guard Pablo Prigioni has reached agreement on a two-year deal with Houston, league sources tell @TheVertical.

— Adrian Wojnarowski (@WojVerticalNBA) 14 juillet 2016

   Le meneur de jeu free agent Pablo Prigioni s’est engagé pour deux ans avec les Rockets, selon une source de la Ligue relayée par The Vertical.

For Prigioni, the second-year on the Houston deal is a team option, league source said.

— Adrian Wojnarowski (@WojVerticalNBA) 14 juillet 2016

Pour Prigioni, la seconde année de ce deal est une team option, selon une source de la Ligue.

Can confirm Rockets deal w/ Pablo Prigioni. It’s 1 yr with a team option for a 2nd season. Minimum contract (which is all Rockets can offer)

— Jonathan Feigen (@Jonathan_Feigen) 14 juillet 2016

Nous pouvons confirmer que le deal pour Pablo Prigioni est d’un an avec une team option pour la seconde année. Contrat minimum (tout ce que les Rockets pouvaient offrir).

Voilà pour la nouvelle de la nuit à Houston, un ajout au roster peut-être plus important qu’il n’y parait. Car Pablo a beau avoir 39 ans et une vitesse de pointe égale à celle d’un Olivier Giroud en contre-attaque, sa science du jeu et son playmaking seront bien utile aux Rockets sur une petite dizaine de minutes lorsque James Harden soufflera (ou avec lui sur le terrain tiens…) ou lorsque Pat Beverley sera en train de ronger ses bâtons de dynamite sur le banc. Ses 2,9 points et 2,2 passes l’an passé avec les Clippers sont loin d’être des chiffres qui caractérisent son apport et le sosie de Laurent Sciarra sera là avant tout pour encadrer une équipe qui pourrait rapidement partir dans tous les sens si Mike D’Antoni ne trouve pas de relai sur le parquet. Shooteur plus qu’honnête derrière la ligne et capable de mettre la main sur le ballon quand Mike Beasley ou James Harden voudra le croquer tout cru, voilà donc un apport intelligent à un prix raisonnable (minimum vétéran, les Rockets n’avaient de toute manière rien d’autre à offrir). Un an de contrat donc pour Pablo, assorti d’une team option d’un an, ce qui emmènera doucement le meneur médaillé d’Or en 2004 vers la cinquantaine. Il sera alors temps qu’il parte tranquillement traîner sa carcasse hors des parquets cainris, fier d’une petite carrière NBA de quatre années pour le moment, le bonhomme étant arrivé très tard dans la Grande Ligue après avoir rossé l’Europe durant la majeure partie de sa carrière.

On se répète, voilà donc un deal sage et judicieux pour Houston. On ne verra pas Pablo Prigioni claquer des moulins ni exploser la barre des trente points, mais les Rockets ont trouvé un mec capable de compter jusqu’à huit sans se tromper. Et ça dans le Texas ces dernières années, et bien c’est presque un luxe.

Source texte : nbcsports.com

Source image : Scott Halleran/Getty Images