Bonne nouvelle, Rudy Gobert ne va pas à Rio pour pécho Michel Telo : “on y va pour gagner”

Le 13 juil. 2016 à 17:05 par Giovanni Marriette

Si la plus grosse partie des débats concernant l’équipe de France tourne actuellement autour de la non-sélection d’Evan Fournier pour les Jeux, on en connaît un qui sera là et bien là, avec l’ambition de mouiller le maillot et froisser quelques intérieurs. Le monde n’est pas prêt, on vous aura prévenu.

Présent pour voir évoluer les jeunes pousses du Jazz durant la Summer League de Vegas, Rudy Gobert s’est exprimé hier concernant l’Équipe de France et les Jeux Olympiques qui se rapprochent. Cité par Patrick Beesley au moment de savoir quels seront ceux (celui du coup…) qui rejoindront vite le squad Bleu, Rudy est chaud patate pour venir filer un coup de main, et ce ne sera pas pour prendre des photos. Morceaux choisis :

Je voulais y aller (aux Jeux, ndlr). Je voulais juste être sûr que c’était la bonne décision  pour moi (sans blague, ndlr). Après y avoir réfléchi quelques jours, je me suis rendu compte que j’en avais toujours rêvé. Il y a dans cette équipe des mecs pour qui j’ai énormément de respect, des gars comme Tony (Parker) et Boris (Viaud), et c’est probablement leur dernière chance de gagner une médaille olympique. Je me suis dit qu’on pouvait faire quelque chose de grand, alors faisons-le.

Je n’y vais pas juste pour y aller. J’y vais pour gagner. Pour tout gagner. Pour aller chercher une médaille. Juste aller là-bas et GAGNER.

Grosse motivation donc pour notre Tour Eiffel de 2m17, qui se voit même en bourreau de ses collègues cain-ri…

Si je vais aux J.O. c’est que je pense qu’on peut les battre. Ce ne sera pas facile (ah bon ?), ils ont une équipe magnifique… mais je vais à Rio pour gagner.

J’ai toujours adoré joué pour l’équipe nationale. C’était génial à la Coupe du Monde 2014 parce que je n’avais pas joué beaucoup durant la saison et que cette compétition m’avait donné l’occasion de jouer au plus haut niveau possible, sans compter que nous étions l’une des meilleures équipes (l’Espagne s’en rappelle, ndlr). C’était une bonne expérience et ça m’a rendu meilleur en tant que joueur.

Et il a même parlé moustique le Rudy :

Le problème Zika ne m’inquiète pas plus que ça. Le plus gros des blessures arrive sur le terrain, ça peut vous tomber dessus à n’importe quel moment, dès le premier jour du training camp. Je ne vais pas m’arrêter de jouer au basket parce que j’ai peur qu’il m’arrive quelque chose.

Voilà pour l’état de motivation de Rudy, qui n’est donc pas une guez, à quelques jours maintenant du grand rassemblement des hommes de Vincent Collet pour la sauterie olympique de l’été. Fidèle à lui-même, le pivot du Jazz n’a pas la langue dans sa poche et comme toujours aussi, il faudra qu’il valide ces propos offensifs sur le parquet. Jusque-là Rudy l’a toujours fait avec l’Équipe de France et on attend évidemment notre poste 5 titulaire au même niveau dans la raquette que devant le mic’.

Les Chinois, les Vénézuéliens, les Aussies, les Serbes et Team USA sont prévenus, ils trouveront en face d’eux un Rudy Gobert déter et avide de succès. Nous on attend son arrivée de pied ferme et on commence à chauffer doucement. Les costumes sont commandés, Bellini tourne à fond dans le casque, on a hâte que tout ça commence…

Source texte et image : nbcsports.com