Michael Beasley prolonge pour 2 ans aux Rockets : nickel, Mike D’Antoni va en faire un All-Star

Si on peut se réjouir bien évidemment pour certains joueurs qui signent dans une nouvelle franchise, d’autres nous ravissent par leur souhait de vouloir prolonger là où ils se sentent bien : Beasley et Houston, c’est le mariage qui est fait pour durer.

Et Mark Stein d’ESPN nous a régalé en pleine nuit, avec cette information capitale pour notre santé générale. Michael avait assuré chez les Rockets en fin de saison dernière, terminant son massacre en Chine avant de retenter une aventure en NBA. Et sous les ordres de J.B Bickerstaff, le gaucher s’était régalé en sortie de banc, obtenant tous les tickets de tirs possibles sur son court temps de jeu. Une petite idée de son rendement ? Beasley jouait 18 minutes par match cette année, suffisant pour prendre 10 tirs et planter 12 points de moyenne. Un vrai régal, de voir ce gros talent trouver un endroit où son jeu était un peu plus mis en avant, ses capacités de scoring dépassant largement celles d’autres joueurs à son poste aujourd’hui. Et du coup, côté Rockets, même si l’entraîneur a changé puisque Mike D’Antoni a rejoint le bateau il y a quelques semaines, le désir de vouloir conserver B-Easy n’a pas bougé, comme ce nouveau contrat l’a prouvé cette nuit. Pour le moment, pas la moindre information concernant le montant total et la présence de la moindre option, mais c’est une excellente nouvelle pour le joueur comme pour la franchise, car les besoins étaient mutuels et le bonheur désormais complet.

D’ailleurs, puisqu’on parle de Houston et qu’on peut se pencher quelques secondes sur la saison à venir, il sera intéressant de voir comment Moustache va utiliser son ailier, lui qui était justement à l’aise en ayant cette liberté d’action en sortie de banc. On sait que dans le jeu tout en vitesse et en attaque de D’Antoni, Beasley n’aura aucun problème à trouver ses points et son confort, mais le temps de jeu pourrait être un poil augmenté dans le cas où Houston souhaite offrir à Michael un peu plus de responsabilités. Ce n’est pas comme si Trevor Ariza, Corey Brewer et la compagnie des ailiers allait surpasser le gaucher grâce à leur polyvalence… Dans tous les cas, on est content pour l’intéressé car le passage par la Chine aurait pu être définitif, sauf qu’un talent pareil ne peut être écarté des parquets NBA. Chez les Rockets, Beasley pourra continuer son boulot et ce sans se prendre la tête, une belle affaire qui pourrait s’embellir encore plus si Houston retrouve des standards un peu plus joyeux qu’une bataille pour un strapontin de Playoffs à l’Ouest.

Habituellement, on se fout de sa gueule et on attend avec impatience la première conduite estivale en état d’ivresse, mais pour une fois, non. On va tout simplement se réjouir pour Michael Beasley, lui souhaiter le meilleur futur possible avec les Rockets, et apprécier avec légèreté la papatte gauche du bonhomme.

Source : ESPN

Source image : Sportal