Trey Burke rejoint Washington : le Jazz en avait tellement marre qu’ils ont eu des clopes en échange

Le 03 juil. 2016 à 19:41 par Bastien Fontanieu

On peut limite entendre les fans d’Utah crier bon débarras ! Après trois saisons particulièrement décevantes du côté de Salt Lake City, le meneur au poignet joueur a été envoyé dans la capitale contre… un second tour de Draft de 2021.

Non, non ce n’est pas une blague. Ni une faute de frappe, ni quoi que ce soit d’autre. Dans le management du Jazz, on commençait clairement à perdre patience avec la pépite formée dans le Michigan, sélectionnée en 9ème position de la Draft 2013. En effet, les rumeurs de transferts s’enchaînaient, mais personne ne souhaitait se pencher sur le dossier Burke, à tel point que le Jazz a finalement trouvé preneur et a pu récupérer quelque chose en retour. Une consolation bien maigre certes, quand on fait l’équation 9ème choix de Draft contre 2nd tour de Draft trois ans plus tard, mais la saison prochaine représentait la dernière de Trey sur son contrat rookie et sa franchise ne voulait certainement pas se prendre la tête avec la moindre négociation. Résultat, c’est Washington qui se frotte les mains puisque la monnaie d’échange est extrêmement faible, et Scott Brooks récupère un talent qui a besoin de se faire un nid en NBA. Actuellement, les Wizards ont John Wall en tête, mais la mène du banc restait entre les mains de Ramon Sessions, lui qui est justement agent libre en ce moment. En récupérant Burke, l’assurance n’est pas des plus solides concernant l’exécution des systèmes, mais si le bonhomme se développe enfin un peu le pari peut vite devenir gagnant dans la capitale.

Il suffit de se rappeler les meneurs qui sont passés entre les mimines de Brooks, comme Russell Westbrook ou Reggie Jackson, on ne va certainement pas mettre Trey dans la même catégorie mais le nouvel entraîneur des Wizards a un penchant pour les joueurs de sa taille et il pourra faire bosser Burke comme il le souhaite, en croisant les doigts pour que la mayonnaise prenne. Et de la mayonnaise, honnêtement, on en prendra tous les jours plutôt que le ciment qui a été envoyé par l’intéressé depuis son début de carrière : 38% au tir en 3 saisons, c’est limite si Kobe passait pour un sniper la saison dernière en comparaison. Dans tous les cas, cette pige représentera d’abord une seule année de contrat, la dernière de Burke sur l’administratif signé en 2013, occasion parfaite pour se défoncer sur les parquets et ainsi envisager une prolongation dans la Maison-Blanche. La petite nouvelle qui pourrait quand même faire grincer les dents des fans, c’est que cette arrivée mets aussi un terme quasi-définitif à la piste Tomas Satoransky, le bijou de Barcelone était en discussion avec les Wizards pour faire le grand saut mais ce n’est certainement pas pour faire les tourneurs de serviette que Toto fera ses valises.

Seulement 23 ans, un début de parcours pro assez mouvementé et un peu trop de pression sur ses épaules, Burke va pouvoir respirer un coup et profiter du matos mis à sa disposition. Un pur meneur qui va le taffer au quotidien, un coach qui connaît bien les gâchettes au poste 1, et un groupe qui va vouloir se tuer afin de retourner en Playoffs. C’est à lui de jouer, tout simplement.

Source : ESPN

Source image : USA Today


Tags : trey burke